• Percy Jones: Tunnels (1993)

    Dès les premières notes, on reconnaît la touche du bassiste de Brand X avec son instrument "fretless" et son style particulier. Ici, il s'entoure d'un guitariste, d'un batteur, mais le rôle des claviers est tenu par un joueur de vibraphone à interface MIDI. Le résultat, vous l'aurez deviné, est une fusion jazz-rock qui fait usage de rythmes complexes et endiablés. Danger! Ce disque contient une énergie féroce, souvent étourdissant et implique une part importante d' improvisation. Il s'adresse donc à un public averti qui recherche des performances techniques dans un contexte assez lourd.


  • Kaisen: Gargula (1994)

    Kaizen est d'abord le projet du violoniste, compositeur, arrangeur et producteur brésilien Kleber Vogel. Le groupe implique aussi clavieriste, guitariste, bassiste et batteur. Des invités sont enfin présents aux flûte, hautbois, basson et violoncelle. L'utilisation d'instruments acoustiques autant qu'électriques assure donc un certain équilibre au son. Les compositions ainsi que les arrangements symphoniques montrent de fortes influences classique mais impliquent habituellement des rythmes rock ou jazz. Le travail mélodique et harmonique se démarque toutefois d'une rythmique assez conservatrice. Pour amateurs de rock symphonique et de violon.


  • Kaos Moon: After the Storm (1994)

    Ce groupe québécois propose un rock mélodique de haute qualité. Il comprend guitariste, clavieriste/chanteur (en anglais), bassiste et batteur. Un clavieriste invité apporte aussi sa contribution. La musique allie avec succès des mélodies accrochantes et des rythmes très dynamiques. La simplicité des compositions, la qualité des performances et la superbe production évoquent le genre de musique qu'on devrait pouvoir entendre à la radio entre des pièces de Saga et de Queensryche. Une réussite sur toute la ligne dans un style facilement accessible.


  • Landberk: Lonely Land (1992)

    Première offrande de ces cinq jeunes suédois aux voix (en anglais), claviers, guitare, basse et batterie. Leur style en est un qui sort tout droit des années 70 avec un son naturel (live) qui mise d'avantage sur l'intensité des ambiances lugubres que sur les artifices techniques. Les arrangements sont simples et l'utilisation des claviers se limite aux orgue, mellotron et au piano. Les pièces impliquent habituellement des textes introspectifs obscures et sont développées dans des contextes acoustiques et électriques. Une production de qualité mais dont la simplicité et le style évoque plutôt le début des années 70.


  • Latte e Miele: Passio secundum mattheum (1972)

    Groupe dont le succès nous est à peine parvenu durant les années '70, ce trio est tout ce qu'il y a de plus italien. Bien que la formation consiste essentiellement en un clavieriste, un guitariste et un batteur, ceux-ci sont versatiles et s'acquittent des tâches aux basse, violon, flûte et voix. Les compositions, sous forme d'opéra rock, ont un thème religieux très bien servi par les influences classiques. Les arrangements vont des pièces acoustiques avec voix et mellotron aux passages plus lourd avec batterie, guitare électrique, orgue et synthétiseur. Un son qui date, mais qui ne décevra pas ceux qui savent à quoi s'attendre du style classique italien.


    Latte e Miele: Papillon (1973)

    Ce classique italien est de ceux qui furent re-éditées avec voix en anglais durant les années '70. Le trio extrêmement versatile comprend claviers/voix, guitares/basse/violon/voix et batterie/flûte. Les arrangements sont d'une variété indescriptible et impliquent des éléments de musiques classique (baroque), folklorique (médiévale), jazz (trio) et rock (ELP). Les performances montrent de profondes racines classiques et jazz dans des contextes allant de l'acoustique à l'électrique. Cette imposante production (pour un trio) possède toutes les qualités pour plaire aux fervents de rock symphonique italien de l'époque.


    Latte e Miele: Aquile e scoiattoli (1976)

    Cette seconde version du groupe italien ne comprend que le batteur original. Il est maintenant entoure d'un bassiste/guitariste, de deux clavieristes et d'invités aux flûtes, violons et saxophone. Le style conserve ses profondes influences classiques ainsi que son équilibre entre les passages doux, plus acoustiques (voix en italien) et ceux plus lourds avec batterie, basse, orgue et guitare électrique. Le résultat est un rock symphonique avec une forte présence des claviers et une touche typiquement italienne. Une production qui mérite l'attention des amateurs du style et de l'époque.


  • The League of Crafty Guitarists: Show of Hands (1991)

    Robert Fripp nous surprend encore avec un des ses nombreux projets. La LCG est un ensemble peu commun formé par près d'une douzaine de guitaristes (surtout acoustique). Les courtes pièces montrent un style dont la tradition remonte à J.S.Bach (contrepoint) mais dont l'exécution est plus typique du King Crimson contemporain. On y entend donc l'exécution disciplinée de phrases mélodiques et/ou rythmiques. Cette production innovatrice, dont le concept dépasse celui de la musique, offre un son d'une grande richesse. Les arrangements sont étourdissants et poussent l'utilisation des guitares à un niveau difficile à imaginer.


  • Lehmejum: Lehmejum (1993)

    Ce trio brésilien présente un format ainsi qu'une énergie qu'il convient de comparer à ELP. En effet, le travail des claviers (beaucoup de piano et d'orgue), de la basse et de la batterie ainsi que l'énergie "live" du groupe est typique de ce genre de trio infernal. Notons cependant ici une musique complètement instrumentale et une rythmique assez jazzée. En fait, le groupe décrit son style comme allant du symphonique lourd au jazz fusion. Certains rythmes et thèmes sont aussi teintes de jazz latin. Une performance spectaculaire au clavier avec des rythmes qui décollent.


  • Pär Lindh Project: Gothic Impressions (1994)

    Clavieriste suédois, Pär Lindh utilise des instruments analogiques (orgues, Moog, mellotron) pour capturer l'essence du son des années 70. Il est accompagne d'une variété de talents suédois aux voix (en anglais), basse, guitares, batterie, harpe, flûtes, choeur, luth et basson. Les compositions et les performances montrent de profondes racines classiques (plusieurs époques) et les thèmes sont d'inspiration gothique ou médiéval. Les arrangements varient du folklore acoustique au lourd rock symphonique dont le style évoque nécessairement les prouesses d'un K.Emerson. Un brillant hommage à une époque ou les clavieristes pouvaient tout se permettre.


    Pär Lindh Project: Mundus Incompertus (1998)

    Le projet du claviériste suédois implique ici guitariste, bassiste, batteur et chanteuse. Des invités discrets sont mentionnés aux flûte, violon, hautbois et trombone. Le style reste un rock symphonique dominé par les claviers et souvent basé sur des thèmes classiques (période baroque). En fait, c'est le travail aux orgues (Hammond, église) qui prend ici la vedette. Il est propulsé par des rythmes percutants qui évoquent parfois le son "heavy metal", même si la guitare est souvent mixée légèrement. Le ton s'allège enfin lors des quelques épisodes vocale (en anglais), au piano, mellotron ou au clavecin. En somme, on y entend beaucoup d'orgue à la K.Emerson (PAS d'envolées au Moog) tandis que quelques passages plus délicats viennent s'interposer. Une style devenu familier, voir prévisible, aux amateurs de Pär Lindh.


    Pär Lindh & Bjorn Johansson: Bilbo (1996)

    Cette collaboration suédoise met en vedette un duo versatile qui fait usage d'une foule d'instruments. Aux multiples claviers, guitares, basse, batterie, percussions et basson s'ajoutent des invitées aux flûte, hautbois et voix (en anglais). La musique est inspirée de thèmes fantaisistes à forte saveur médiévale (Lord of the Rings) et montre des arrangements variés et très appropriés. Un disque dont le symphonisme constant des claviers rehausse le son baroque des instruments à vent ainsi que le sons plus imposant des instruments électriques. Une production forte d'influences classiques dont les moments les plus forts ne sont pas toujours les plus explosifs.


  • Lizard: W Gallerii Czasu (1996)

    Le groupe polonais montre l'alignement habituel aux voix (en polonais), guitares, claviers, basse et batterie. Le style, semblable à celui de plusieurs groupes britanniques actuels, est un rock mélodique, symphonique, basé sur des textes. Bien que le format soit assez épuisé, le groupe s'exécute avec grande précision, beaucoup de dynamisme et semble avoir intégré les influences habituelles en un mélange frais et accessible qui leur est propre. Les arrangements favorisent une performance de groupe autant lors des passage calmes que de ceux les plus lourds. Bien qu'on y entende quelques solos de guitare, les compositions misent surtout sur travail mélodique, harmonique et rythmique appliqué. Ce genre de production de haute qualité devrait pouvoir se retrouver dans la programmation des stations de radio FM.


  • Locanda delle Fate: Forse le lucciole non siamano pui (1977)

    Cette ré-édition récente permet la découverte d'un groupe typiquement italien formé de sept musiciens aux doubles-claviers, doubles-guitares, voix (en italien), basse et batterie. Le style est un rock symphonique dont les arrangements et développements mettent à profit une instrumentation riche et variée. Le travail mélodique délicat, échangé entre les voix, claviers, guitares et flûte, est appuyé par des rythmes dynamiques pour donner un son qui oscille entre l'acoustique et l'électrique. Le jeux savoureux des doubles-claviers mérite la comparaison à Banco et l'ensemble des performances au reste des classiques italiens.


  • Los Canarios: Ciclos (1973)

    L'imposant ensemble espagnol compte d'abord cinq membres aux doubles-claviers, guitares, basse et batterie. Ils utilisent également voix (espagnol, anglais, latin), violon, percussions et effets en plus de compter sur un choeur, des solistes et quelques invités. Leur rock symphonique est le fruit d'une complexe collaboration et se veut basé sur l'oeuvre classique d'A.Vivaldi (4 saisons). On y reconnaît les thèmes classiques mais ceux-ci sont développés bien au-delà de la version habituelle pour inclure une grande variété d'arrangements complexes (rock, opéra, pop, électro, jazz, contemporain). Néanmoins, le travail est habituellement basé sur l'interaction énergique des membres du quintet électrique. Une production ambitieuse (2 vinyles) qui devrait plaire aux habitués des classiques italiens.


  • Magellan: Impending Ascension (1994)

    Ce groupe américain se produit sous la gouverne du compositeur, chanteur et clavieriste Trent Gardner. Il est accompagné d'un guitariste, d'un bassiste et la batterie fait habituellement l'objet d'une programmation fort efficace .Le style est un rock assez lourd et dramatique, base sur le texte. En fait, les harmonies vocales, dans un registre assez élevé, évoquent le Yes des années '80. Ici, la touche symphonique des claviers est souvent accompagnée de fortes "riffs" de guitare et de rythmes lourds et changeants. Une excellente production qui rend toute l'énergie des performances et un son très actuel.


  • Manticore: Time to Fly (1994)

    Les cinq suédois montre la formation habituelle aux voix (en anglais), claviers, guitares, basse (Rickenbacker) et batterie. Le style est ainsi typique du rock symphonique base sur le texte et offert par de nombreux groupes britanniques actuels. On note cependant ici des arrangements de claviers (analogiques et digitaux) légèrement plus prononcés. Les thèmes sont donc développés aux voix, claviers et guitare sur des rythmes habituellement simples et une épaisse couche de symphonisme. Les performances sont solides mais misent d'avantage sur une présentation dramatique que sur la virtuosité. Une musique facile d'écoute, une production de qualité et un son qui évoque le travail récent des groupes comme Yes, ELP ou Asia.


  • Mary Newsletter: Distratto del sole (1998)

    Les cinq italiens proposent un rock mélodique, vocal et sans excès qu'on est tenté de décrire comme du folklore électrique. Les arrangements impliquent voix, double-guitares (souvent électrique et acoustique), claviers (souvent piano ou synthé), basse et batterie. Les thèmes sont développés aux voix (en italien) mais également aux guitare électrique ou claviers lors des passages instrumentaux. La section rythmique, bien que toujours présente, fait souvent preuve de délicatesse sans jamais manquer de dynamisme. Notons enfin la participation d'invités aux cordes qui offrent de courts interludes de musique de chambre, sans toutefois s'intégrer complètement aux compositions du groupe. Une production d'excellente qualité pour ceux qui apprécient un rock délicat à l'italienne.


  • Mathematicians: Factor of Four (1996)

    Ce groupe américain est est formé de quatre musiciens aux guitares, claviers, basse et batterie. Une violoniste (électrique) participe aussi à quelques pièces. Le style est une fusion jazz-rock électrique et très énergique. Les pièces impliquent souvent de lourdes "riffs" de guitare électrique et les rythmes montrent habituellement un tempo élevé. Les performances font toutes preuves d'excellentes techniques dans le contexte de compositions qui se veulent avant tout un véhicule pour les envolées solos. Une production modeste mais de qualité qui s'adresse à ceux qui aiment un rock instrumental très jazzé.


  • Maxophone: Maxophone (1975)

    La ré-édition récente (1996) de ce classique montre le rock symphonique italien à son meilleur, plein de nuances et de subtilités. Le groupe de six offre une instrumentation des plus riches: claviers, guitares, voix (en italien), basse, batterie, flûtes, percussions, clarinette, saxophone, trombone et cor. Des invités ajoutent harpe, violon, violoncelle et contrebasse. Les compositions montrent donc un son complet et tirent profit de la versatilité des musiciens en s'inspirant certainement du rock, mais aussi du jazz et de la musique classique. Une musique énergique, pleine d'émotion, qui passe aisément d'un style à un autre au cours d'une même pièce. Une production incontournable pour les amateurs du style et de l'epoque.


  • Minimum Vital: Sarabandes (1993?)

    Minimum Vital regroupe quatre français aux claviers, guitares/voix, basse et batterie. La musique est basée sur les compositions et interactions des deux frères Payssan (claviers et guitares) qui profitent du dynamisme de la section rythmique. Le style est inspire d'un curieux mélange (surtout instrumental) de rock symphonique, de jazz et de folklore médiéval. L'excellente production allie les sonorités acoustiques et électriques et garde habituellement une certaine légèreté, sauf pour quelques arrangements franchement plus lourd ou le travail de la guitare électrique s'intensifie. Une musique fraîche dont les influences diverses toucheront les goûts de plusieurs.


    Minimum Vital: La Source (1994?)

    Les quatre français sont de retour avec les compositions des frères Payssan (claviers et guitares). La basse et la batterie poursuit sont travail dynamique alors que des invités au chant (langage curieux) s'ajoutent. La musique conserve sa légèreté, son symphonisme ainsi que ses passages à la guitare plus lourde. Les mélodies souvent dansantes et les sons "modernes" des claviers peuvent décourager les amateurs d'un style plus grave; du moins jusqu'à ce que la guitare électrique s'interpose. Un curieux mélange de folklore, de rock, de classique et de jazz dont les influences multiples se fondent en un son contemporain.


  • Miriodor: Jongleries Élastiques (1995)

    Le trio canadien comprend piano/synthés, batteries/percussions/synthés et saxophone/accordéon. Ils comptent ici sur un quatrième membre aux guitares/basse/synthés/percussions en plus de la participation d'invités aux trombone, violon, violoncelle, flûte et trompette. Le résultat est un mélange imprévisible de jazz, de rock, de classique, de folklore et de musique de cirque! Le style, difficilement descriptible, reste moderne et propose une grande variété d'arrangements aussi complexes que curieux. On y entend souvent des mélodies et "riffs" superposées ainsi que des rythmes saccadés. Une excellente production qui offre, avec un certain humour, une musique originale et aventureuse à ceux qui aiment faire l'expérience de styles peu conventionnels.


  • Mongol: Doppler 444 (1997)

    Le quatuor japonais (claviers, guitares, basse, batterie) présente un style lourd et intense de fusion jazz-rock. La guitare (électrique et synthétisée) y brille particulièrement; participant à toutes les "riffs" et offrant la majorité des solos. Son style évoque à l'occasion celui de A.Holdsworth (tonalité, fluidité) mais prend ailleurs un ton plus agressif. Non typiques du genre fusion, les claviers introduisent un symphonisme constant, ne s'offrent pas de véritables solos et montrent des sonorités surtout synthétiques. Des rythmes dynamiques et très énergiques propulsent enfin les compositions du claviériste. On y entend une basse "fretless" au ton jazzé et une batterie puissante à saveur plutôt rock. De solides performances, une production riche et un contexte qui permet un rock jazzé (genre U.K) et plus lourd (genre Dream Theatre).


  • Moongarden: Brainstorm of Emptyness (1996)

    Cette production italienne montre pourtant le style typique à plusieurs groupes britanniques. En effet, il est ici question d'un rock mélodique, symphonique, rendu encore plus dramatique par la présence du chanteur (en anglais). Cette voix grave (ex: P.Murphy, D.Sylvian) et versatile est certainement dominante mais repose toutefois sur les solides compositions du clavieriste qui favorisent l'excellent rendement par l'ensemble du groupe de cinq. Le format familier fait succéder efficacement les passages calmes et ceux plus vigoureux, donnant ainsi à chacun la chance de briller. Les habitués du style y reconnaîtront la bonne vieille recette tandis que d'autres en apprécieront la qualité des ingrédients.


  • Moria Falls: The Long Goodbye (1995)

    Le groupe britannique comprend le personnel habituel aux voix, guitares, claviers, basse et batterie. Cette riche production de C.Nolan (Pendragon) est aussi typique du rock symphonique anglais produit depuis les années '80. Les pièces sont basées sur des textes, prennent souvent un ton de ballade, mais impliquent toujours un développement instrumental qui culmine habituellement en un solo de guitare sur une épaisse texture de claviers. Les performances sont solides, dynamiques et la simplicité des arrangements laisse plutôt place à une présentation dramatique. Une musique formelle, facile d'écoute, qui possède l'ensemble des qualités nécessaires à l'appréciation par les fervents d'un style .


  • Museo Rosenbach: Zarathustra (1973)

    La formation italienne comprend cinq membres aux voix, claviers, guitares, basse/piano et batterie. Le style, typiquement italien, est un rock symphonique basé sur le travail des claviers. On y entend par exemple beaucoup d'orgue et de mellotron. Les arrangements favorisent toutefois une performance de groupe où parviennent à se démarquer une voix expressive (en italien), une guitare électrique nerveuse et des rythmes très dynamiques. En fait, même si certains passages sont plus calmes, le groupe opte pour un son électrique et une énergie explosive qui assure une certaine lourdeur au son. Le groupe propose enfin un compromis équitable entre des élément lourds, délicats, structurés ou improvisés. Cette ré-édition récente (1997) est finalement incontournable pour les amateurs de classiques italiens.


  • Neuschwanstein: Battlement (1979)

    Cette ré-édition de '92 présente un groupe allemand dont la musique évoque nécessairement le Genesis de l'époque Gabriel. La voix du chanteur (en anglais) ainsi que les arrangements sont très semblables. On remarque toutefois l'utilisation légèrement plus soutenue des flûtes et guitares acoustiques. Les compositions sont généralement basées sur le texte mais comprennent toutes des passages instrumentaux savoureux. Une production qui capture dignement l'essence du son, du style et de l'époque. Un disque qui comblera les nostalgiques mais qui risque de froisser les puristes.


  • Nightwatch: Twilight (1997)

    D'Italie, le groupe de cinq montre la formation habituelle aux voix (en anglais), guitares, claviers, basse et batterie. Leur style est un rock symphonique, mélodique et dramatique dont les influences passent nécessairement par Marillion et Genesis. On y entend des tons de voix évoquant celles de Fish ou d'un jeune P.Gabriel. Le jeux aux guitares (acoustiques et électriques) est aussi conforme au style tandis que les claviers (avec mellotron) assurent le plus souvent une texture symphonique au son. Les rythmes y sont enfin précis, dynamiques et souvent saccadés. En somme, à l'exception d'un passage instrumental époustouflant, le groupe s'applique à synthétiser avec brio l'essentiel d'une formule familière à laquelle il est difficile de résister.


  • Nightwinds: Nightwinds (1979)

    Plusieurs découvre ce groupe canadien pour la première fois avec cette re-édition datant de 1991. La formation habituelle voix, guitares, claviers, basse et batterie offre un rock symphonique semblable à ceux des groupe anglais ou américains de l'époque. La voix est assez ordinaire mais le jeux des instruments est solide. Il convient de signaler ici le travail superbe du bassiste qui, à l'occasion, brasse ses cordes à la façon d'un G.Lee ou d'un C.Squire. Un style connu, des performances solides et une touche "radio FM" qui vient faciliter d'avantage l'écoute.


  • Nirgal Vallis: Y murio la tarde (1996)

    Ce groupe mexicain propose une musique très douce qui mélange agréablement folklore et autres influences traditionnelles (médiévales et baroques). L'instrumentation implique habituellement claviers, guitares, violon, basse, batterie et voix (féminine, en espagnole) mais on y entend aussi flûtes, mandoline, kalimba et beaucoup de guitares acoustiques. Malgré des enregistrements datant de périodes différentes ('85 et '95), le groupe a su conserver le même style très mélodique aux rythmes légers. Des compositions qui misent d'avantage sur la richesse et la délicatesse des arrangements que sur la virtuosité et l'intensité des performances. Une production de qualité pour ceux qui apprécient une ambiance acoustique rehaussée par la touche symphonique mais légère des claviers.


  • Nuova Era: Il passo del soldato (1995)

    Excellent groupe italien dominé par les compositions et les claviers du très intense Walter Pini. Son style flamboyant, les influences classiques et les fortes doses d'orgue Hammond rappellent nécessairement K.Emerson à son meilleur. Le groupe est enfin complété par une rythmique (basse et batterie) énergique ainsi qu'un chanteur (en italien) très expressif. Le son est riche et très moderne mais les arrangements sont fortement influences par les classiques des années '70. Une présentation grandiose, une énergie explosive et une touche italienne qui frappent des la première écoute.


  • Wittox O'Hara: The Surrealist (1994)

    Ce guitariste québécois propose une musique instrumentale basée sur le travail aux guitares. Les arrangements impliquent aussi des partitions de basse, batterie et percussions programmées avec soins. Un invité vient enfin ajouter quelques improvisations furieuses au saxophone ténor. Le résultat est une musique expérimentale teintée de rock et de free-jazz. La base rythmique implique souvent basse, batterie et vibraphone auxquels viennent s'ajouter la guitare acoustique cristalline et la lourde guitare électrique. Une musique assez intense qui flirt avec la dissonance.


  • Ozric Tentacles: Arborescence (1994)

    Ce prolifique groupe britannique propose une musique dont les sources remontent au "space-rock" et au rock psychédélique du début des années '70. Les pièces consistent essentiellement en des improvisations de guitares sur des rythmes envoûtants de basse, batterie, percussions et séquences de synthétiseur. La production est riche mais conserve toutefois un son naturel (live) qui convient parfaitement à la spontanéité des performances. Une musique dont l'énergie possède la capacité de transporter vers des zones lointaines... Toute collection devrait contenir au moins un Ozric !

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