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Pablo el enterrador: Pablo el enterrador
(1994)
Cette ré-édition de matériel
enregistré vers 1979
présente le légendaire groupe argentin avec ses
doubles-claviers,
guitare/voix/basse et batterie. Influencé par l'ensemble
des groupes britanniques de
l'époque, le style reste latin et se rapproche ainsi de
celui du rock symphonique italien.
Basé sur le travail des claviers (pianos et
synthés), les compositions restent
simples, impliquent des voix (en espagnole) et usent de rythmes
conventionnels mais
dynamiques. Les performances sont solides mais les arrangements
soignés favorisent la
cohésion plutôt que les envolées
spectaculaires. Malgré un son un
peu à plat, cette production reste digne de l'attention
que lui portent souvent les
amateurs de classiques italiens.
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Pangée: Hymnemonde (1996)
Ce groupe de cinq Québécois inclue
basse/clarinette/guitare, claviers, guitares
violon et batterie/percussions. On y entend une
variété d'influences prog et jazz
mais le format en favorise l'intégration. De longues
pièces ainsi que l'absence
d'une structure rigide ouvre aussi la voie à
l'improvisation. Ceci n'implique cependant
une musique à solos. Le style recherche plutôt
l'interaction entre les membres et
compte sur une énergie insistante tout en alternant entre
les passages doux et d'autres
plus énergiques. La guitare (certaines influences Fripp)
donne le ton aux pièces
mais tous les instruments sont impliqués. Le groupe vient
près de
réussir un coup de maître mais on a quand même
l'impression que la
production modeste ne rend pas toujours justice aux compositions
ambitieuses. Ce brave effort
mérite l'attention qu'il recevra des amateurs exigeants.
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Pendragon: The Window of Life (1993)
Vétéran de la "seconde vague", ce groupe produit
une musique typique des
groupes britanniques comme Marillion ou Pink Floyd. Un rock
très mélodique
aux thèmes fantaisistes qui offre de succulents solos de
guitare. Les compositions et
arrangements, assez simples, impliquent de riches textures de
claviers, des rythmes modestes
mais efficace et cèdent habituellement la vedette à
la voix et la guitare de
N.Barrett. Les pièces prennent souvent la forme de
longues ballades
mélancoliques dont le développement entraîne
habituellement plus d'un
solo de guitare. En fait, ce n'est sans doute que la longue
durée des pièces qui
font que cette musique reste absente des ondes FM. Une
production riche et des
mélodies accrochantes en font un agréable
mélange de rock populaire et
de symphonisme.
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Philharmonie: Nord (1994)
Philharmonie est un quatuor français qui propose une
musique fortement inspirée
des productions récentes de R.Fripp. Le groupe mise sur
la superbe complicité
des doubles-guitares, stick et batterie. Les pièces
consistent en des improvisations sur
des séquences mélodiques et rythmiques aux
interactions complexes. On y
reconnaît la "discipline" d'un Fripp mais aussi une touche
mélodique plus sensible
et moins mécanique. Les guitares, essentiellement
électriques, optent pour une
son sobre avec chorus et écho. Une son différent
dont la saveur augmente au fil
de nombreuses écoutes.
Philharmonie: Rage (1996)
Les quatre français sont de retour avec leurs
doubles-guitares, stick, batterie et
percussions. Toujours fidèles à un format qu'on
associe à R.Fripp, le
titre annonce cette fois un son plus agressif. Les
improvisations sur de superbes interactions
mélodiques et rythmiques sont toujours présentes
mais les guitares prennent
maintenant des sonorités électriques plus rageuses.
Le son s'approche d'avantage
du King Crimson actuel (version instrumentale) mais garde aussi
la sensibilité
mélodique qui l'en démarque. Une musique
particulière dont l'effet
croît avec chaque écoute.
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Porcupine Tree: Up the Downstairs (1992)
Cette production britannique s'inscrit dans la lignée des
nouveaux groupes aux
inspirations psychédéliques. La musique
possède une certaine saveur
"pop" et crée des ambiances toujours planantes. Les
arrangements de claviers
établissent un fond moelleux sur lequel s'ajoutent voix et
solos de guitare
électrique. Les rythmes, un peu simples et
mécaniques, restent solides et
adéquats. Certaines pièces évoquent le
style favorisé par Ozric
Tentacles tandis que d'autres sont d'inspiration un peu plus
"populaire". Une musique facile
d'écoute et très efficace.
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Project Lo: Dabblings in Darkness (1995)
Ce projet américain est l'oeuvre d'un duo aux guitares et
claviers. Des invités
s'ajoutent ensuite aux saxophones, percussions, basse et violon.
Cette musique assez
légère repose le plus souvent sur un fond de
claviers et percussions tandis que
les mélodies sont l'affaire de la guitare acoustique,
souvent doublée par le
saxophone soprano. On y retrouve des éléments de
musiques jazz
(improvisation) et électroniques (méditation)
tandis que les
éléments rock sont pratiquement absents. La
présence de Percy Jones
sur plusieurs pièces introduit des sonorités
familières aux amateurs de
Brand X.
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Pulsar: Halloween (1977)
Ce groupe français est composé de cinq musiciens
aux claviers, guitares,
flûte/claviers/voix (en anglais), basse et
batterie/percussions. Ici, les deux longues
pièces offrent des arrangements symphoniques, des
développements lents mais
progressifs et une douceur plutôt sombre et
menaçante. Ce sont les riches textures
de claviers qui dominent et la contribution des autres
instruments sont épisodiques.
L'intensité des performances varie selon les passages mais
le ton reste grave et
tourmenté. Une production très efficace qui hante
d'avantage par ses
atmosphères que par l'éclat des performances.
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Quaterna Réquiem: Velha Gravura
(1992)
Ce groupe brésilien est fondé sur le travail d'une
clavieriste de formation
classique qui manipule adroitement les claviers analogiques. Le
groupe comprend aussi violon,
guitares, basse, batterie et des invités aux flûtes
et hautbois. Le style tient du rock
symphonique et les compositions sont toutes d'influence
classique. Des mélodies
savoureuses servent de thèmes et sont
développées progressivement,
à la façon de nombreux groupes italiens. En fait,
les mélodies et
harmonies dominent une section rythmique assez modeste et un son
un peu à plat. Un
début qui promet.
Quaterna Réquiem: Quasimodo (1994)
Ce projet est celui d'une superbe clavieriste brésilienne
dont la technique classique est
irréprochable. Elle est accompagnée d'un batteur
et des invités sont
aussi présents aux basse, guitares, violon, flûte,
cromorne et chant
(grégorien). Le style, fortement axe sur le travail des
claviers (beaucoup d'orgue), est un
rock symphonique aux fortes influences classiques. Les
thèmes, comme le
suggère la présentation, montrent aussi une
certaine saveur
médiévale. Une musique qui plaira certainement aux
amateurs de productions
italiennes mais aussi à tous ceux qui s'intéressent
au rock symphonique
dominé par les claviers.
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Quella Vecchia Locanda: Quella Vecchia
Locanda (1972)
La ré-édition récente ('95) de ce disque
nous montre le groupe italien
à ses débuts. La formation comprend six musiciens
aux claviers, guitares,
voix/flûte, violon, basse et batterie. On y
reconnaît les influences
classiques/symphoniques et la variété des
arrangements qui allaient faire la
réputation des groupes italiens. On retrouve des passages
savoureux avec voix (en
italien) guitare, violon et piano, mais aussi des moments plus
intenses où le son devient
un peu plus cru. S'adresse d'abord aux mordus de rock italien.
(re-édité
à partir d'un vinyle - son douteux - pièce 8).
Quella Vecchia Locanda: Il tempo della gioia
(1974)
Comme plusieurs productions italiennes de l'époque,
celle-ci montre une
agréable fusion de musique classique, de rock et de jazz.
Les arrangements savoureux
impliquent habituellement piano, violon, guitare, flûte et
voix (en italien), puis prennent
parfois un ton plus électrique au rythme des basse et
batterie. On y entend aussi
clarinette et saxophone. Les performances font certainement
preuve de virtuosité et
d'émotion mais le son garde une
légèreté qui se distance un peu
du rock symphonique habituel. C'est d'ailleurs ce qu'on remarque
par rapport à leur
disque précédent. Les amateurs du style italien
des années '70 sauront le
classer tout près de leurs disques de PFM.
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Quidam: Quidam (1996)
Le groupe polonais comprend six membres aux guitares, voix,
claviers, flûte, basse et
batterie. Le style est un rock symphonique, mélodique,
basé sur des textes (voix
féminine, en polonais). Les compositions misent sur le
mouvement entre des moments
plus délicats mais courts et une augmentation progressive
de l'intensité vers des
passages instrumentaux prolongés. Le groupe offre ainsi
une touche vaguement
classique/médiévale (moments doux) mais en revient
le plus souvent à
un format pop rock simple et très familier. Les rythmes
s'intensifient, l'accompagnement
symphonique des claviers devient plus lourd et la guitare
électrique y va de longues
notes mélancoliques. Le son se rapproche alors de celui
des groupes britanniques
actuels comme Pink Floyd ou Pendragon. Une musique simple,
dramatique, efficace et facile
d'écoute.
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Red Jasper: A Winter's Tale (1994)
Groupe gallois composé de cinq membres aux
voix/flûtes, claviers, guitares, basse
et batterie. Leur style est commun à une foule d'autres
groupes britannique qui
produisent un rock symphonique simple basé sur des
thèmes fantaisistes. En
fait, c'est la forte présence du chanteur (voix grave)
ainsi qu'un légère
touche folklorique qui donne ici le ton à une musique dont
la formule est très
familière. Les performances instrumentales sont solides
et impliquent les arrangements
habituels. Une production de qualité qui
intéressera surtout les inconditionnels
du style.
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Ritual: Ritual (1995)
Ce nouveau groupe suédois est est formé de quatre
jeunes musiciens aux
guitares, claviers, basse, et batterie. L'instrumentation
implique cependant de nombreux
instruments traditionnels (mandoline, dulcimere, flûtes,
harmonica, accordéon,
violon, etc...) et de riches harmonies vocales. Les musiciens
sont solides et versatiles mais
misent d'avantage sur l'originalité et la
variété des arrangements que sur
la virtuosité. Les compositions sont basées sur le
texte (en anglais) et leur son
rock très actuel est agrémenté d'une touche
folklorique savoureuse. Une
excellente production qui fusionne une variété
impressionnante d'influences
dans un format facile d'écoute.
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Saga: Generation 13 (1995)
Le groupe canadien est de retour avec une production ambitieuse
qui se veut un retour au
développements plus progressifs des thèmes. La
formation à cinq est la
même que celle à laquelle on était
habitués. Le concept G13,
développé en 25 scènes, est inspiré
d'un livre traitant de
l'angoisse reliée à l'approche du 21e
siècle. Musicalement, le son est
assez fidèle à celui qu'on a connu sauf pour une
production plus lourde, avec de
nombreux effets, qui rend encore plus dramatique le traitement du
concept. Un retour en force
qui plaira à ceux qui les connaissent et qui surprendra
les autres.
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Sagrado coracao da terra: Flecha (1987)
Groupe brésilien avec à sa tête l'excellent
violoniste Marcus Viana
(claviers, voix et arrangements) implique aussi claviers,
guitares, basse, batterie, flûtes et
choeur. Le style est un rock mélodique léger qui
mise sur de riches
arrangements symphoniques. Les compositions sont habituellement
basées sur le texte
(en portugais) et montrent des influences classiques au niveau
des arrangements de violon et
claviers. L'utilisation abondante d'instruments
électriques (violon inclus) assure un son
rock mais la musique montre souvent une douceur un peu
romantique. Pour amateurs de
symphonisme doux et léger.
Sagrado coracao da terra: Farol da liberdade
(1991)
Ce groupe brésilien est le projet de l'excellent
violoniste (claviers, voix et arrangements)
Marcus Viana. L'ensemble comprend aussi guitares, claviers,
basse, batterie, flûtes, voix
(en portugais) et choeur. En fait, la participations des divers
instruments est bien
équilibrée et ce sont les riches arrangements
symphoniques qui
caractérisent avant tout le son. Le style reste
près du rock grâce à
un son surtout électrique (violon inclus), des rythmes
solides et des compositions
simples. Les mélodies et arrangements montrent cependant
des influences classiques
comme on les trouve souvent chez les groupes italiens.
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SBB: Memento z banalnym tryptykiem (197?)
Datant probablement de la fin '70, cette production du prolifique
groupe polonais comprend ici
quatre membres aux doubles-guitares, claviers (basse, voix ) et
batterie. Le style est celui d'un
rock assez conventionnel mais reste difficile à
décrire à cause
d'éléments d'inspirations diverses. Le travail aux
claviers (synthés,
orgue, piano) est typique du rock symphonique de l'époque
tandis que celui aux guitares
(acoustique ou électrique) est souvent rock (teinté
de blues), tantôt plus
classique. Les rythmes sont dynamiques et prennent à
l'occasion une tournure de fusion
jazz-rock légère. Enfin, une excellente voix (en
polonais) est à peine
utilisée lors des passages plus délicats à
saveur parfois italienne. Rien
d'exceptionnel, mais les arrangements et les performances solides
devraient se mériter
l'attention des adeptes du rock des années '70.
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Secret Cinema: Dreamin' of my Past (1994)
Beppe Crovella (vétéran clavieriste italien)
s'entoure ici de quatre surprenants
jeunes musiciens aux basse, batterie, guitare, flûte et
voix. La musique met en vedette ses
compositions et performances qui assurent l'abondance de riches
sons de claviers dans le cadre
de pièces à très long développement.
Ce contexte favorise ainsi
une implication variante des membres du groupe. Par exemple, les
voix et flûtes
(occasionnelles) côtoient surtout mellotron et piano tandis
que les rythmes s'animent
habituellement avec l'ajout d'orgue et de synthétiseurs.
Une riche production de rock
symphonique qui, comme l'indique le titre, ne manquera pas
d'évoquer les classiques du
genre.
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Sinkadus: Aurum Nostrum (1997)
Le groupe suédois est formé de six membres aux
claviers, guitares,
flûte/voix, violoncelle (discret), basse/voix/guitare et
batterie. Leur style est un rock
symphonique dont le son nous ramène directement au
début des années
'70. On note ainsi l'usage soutenu d'orgue et de mellotron (pas
de synthé) ainsi que des
arrangements qui nous gardent en constante transition entre
l'acoustique et l'électrique.
Les textes (en suédois) sont courts, parsemés et
laissent plutôt place
à de longs développements instrumentaux. Il ne
s'agit cependant pas de
fougueuses démonstrations de virtuosité. Le groupe
mise plutôt sur une
harmonie grouillante autour de mélodies auxquelles la
flûte donne souvent le ton.
Des performances solides et une production "retro" capturent
enfin l'essence du son des groupes
de l'époque (Genesis, Yes).
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Sithonia: Spettacolo Annullato (1992)
Ce groupe montre la formation italienne habituelle avec
doubles-claviers, guitare, basse, batterie
et une voix excellente. Le style est aussi typique avec une
variété
d'arrangements (délicats et plus lourds) souvent
inspirés par la musique
classique. Les voix (en italien), guitare et claviers se
partagent la progression des
mélodies à travers une foule d'épisodes dont
le rythme est aussi
varié. Le son alterne donc facilement entre des ambiances
baroques, jazzées ou
plus rock mais s'en tient le plus souvent à une
instrumentation électrique. Une
musique fraîche dont les influences incluent certainement
celles des groupes italiens des
années '70.
Sithonia: Confine (1995)
Les cinq italiens sont de retour aux voix, doubles-claviers,
guitares, basse et batterie. Le groupe
présente un rock symphonique dont les pièces
impliquent un part importante de
texte (en italien). Leur musique mise toujours sur des
arrangements riches et variés mais
le groupe revient souvent à un son rock où la
guitare électrique et les
claviers occupent une place importante. Des pièces dont
la composition et les
mélodies restent italiennes mais dont le son semble
vouloir se faire plus
électrique, plus accessible au amateurs de rock
britannique et américain.
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Somnambulist: Somnambulist (1996)
Les quatre américains se partagent guitare/voix, claviers,
basse et batterie. Ils proposent
une musique basée sur une variété de lourdes
"riffs" rendues avec
grande intensité. La puissante section rythmique est en
évidence et
représente donc un élément très
important au son du groupe.
Son travail incessant n'est pas sans évoquer Anekdoten ou
Rush. La guitare y va aussi
d'envolées furieuses et le travail des clavier consiste en
des textures de mellotron, des
attaques d'orgue Hammond et un peu de piano et
synthétiseur. Le travail
épisodique des voix ne parvient pas à se distinguer
parmi toute cette
activité. Le résultat est un rock sombre mais
énergique et explosif dont
les claviers assurent une touche dramatique de symphonisme.
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Spirosfera: Umanamnesi (1996)
Ce groupe italien implique quatre membres aux voix, guitare,
basse et batterie. Malgré
la mention de contributions diverses aux claviers et saxophone,
leur utilisation reste
discrète et le groupe s'en tient le plus souvent au format
rock conventionnel. Les textes
(en italien) sont chantés avec beaucoup d'énergie
et de conviction, d'une
façon qui évoque les voix de Area et Deus Ex
Machina. Le style, avec ses "riffs"
de guitare électrique, se présente d'abord comme un
rock assez lourd mais "flirt"
ensuite avec des rythmes et des arrangements qui suggèrent
des influences plus
jazzées et symphoniques. Une production simple, de
qualité, des performances
agressives et une touche plus subtile en font une musique dont
l'appréciation est
susceptible de croître au fil des écoutes.
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Spock's Beard: The Official Live Bootleg
(1996)
Le groupe américain offre un rock mélodique dont le
son évoquent
plusieurs groupes britanniques des années '70. Les
compositions sont celle du chanteur
(claviers et guitare) mais les performances sont celles d'un
groupe qui comprend aussi claviers
(mellotron, Hammond, synthé), guitare, basse
(Rickenbacker), batterie et voix
(harmonie). Les thèmes sont développés en
de longues pièces
auxquelles les textes donnent habituellement le ton mais dont les
arrangements impliquent
toujours l'ensemble du groupe. On préfère ainsi un
son rock, électrique,
propulsé par des rythmes précis et très
dynamiques tandis que les
claviers ajoutent une touche de symphonisme. Le groupe alterne
toutefois les passages vocaux
et instrumentaux dont l'intensité varie mais dont
l'énergie explosive
générée par des performances expertes reste
présente.
Enregistré "live" au Progfest '95, cette excellente
production contient toutes les
pièces de The Light et une de Beware of Darkness.
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Stolt, Roine & Flower Kings: Flower King
('94) / Welcome Back to the
World...('95) / Retropolis ('96) / Stardust We Are ('97)
Les quatre titres font ici l'objet d'une même description
puisqu'ils constituent un tout
consistant en ce qui concerne les compositions, arrangements,
productions et performances. Le
projet est en fait celui de R.Stolt, un vétéran de
la scène suédoise
aux talents multiples: producteur, ingénieur, compositeur,
bassiste, clavieriste, chanteur
mais surtout un guitariste rock accompli. Il est entouré
d'excellents musiciens aux voix
(en anglais), claviers, basse, batterie, percussions et saxophone
(occasionnel). L'ensemble prend
la forme définitive d'un groupe dès 1995. Les
compositions, de genre rock
symphonique très mélodique, sont d'une
simplicité trompeuse qui cache
des performances expertes et des arrangements riches et
méticuleux. La
première écoute fait souvent l'impression d'un
collage de
références directes aux célèbres
groupes britanniques des
années '70. Une oreille plus attentive saura
apprécier un style authentique
développé avec soin.
Les quatre titres offrent donc d'excellentes occasions de
découvrir le groupe. Le premier
('94) montrent un personnel plus réduit, un peu plus de
guitare, mais essentiellement le
même format. Le second ('95) lui est très
semblable. Le troisième,
Retropolis, est souvent mentionné comme la meilleur
introduction au groupe. Le dernier
('97) est un disque double. Les idées y sont
peut-être distribuées plus
économiquement, on introduit de courts interludes, mais le
style restent le même.
Quatre superbes productions qui offrent les meilleurs
éléments de
l'accessibilité et de la performance technique.
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Strunz & Farah: Mosaioco ('82), Frontera
('84), Guitarras ('85), Misterio
('89), Primal Magic ('90), America ('92), Heat of the Sun ('94),
Live ('97)
Jorge Strunz (Costa Rica) et Ardeshir Farah (Iran) compose un duo
de guitaristes basé en
Californie. Ils utilisent la guitare acoustique avec passion,
élégance et fougue,
dans un style qui évoque certainement le trio DeLucia,
DiMeola & McLaughlin. Leur
musique offre des jeux de guitares toujours complexes, bases sur
thèmes inspirés
de cultures sud-américaines et
méditerranéennes. Les pièces
impliquent donc une part d'improvisations qui peuvent atteindre
des vitesses
électrisantes. Des musiciens additionnels contribuent
aussi à toutes ces
productions. De la basse, ainsi qu'une grande
variété de percussions sont
habituellement présentes tandis que l'utilisation de
batterie augmente avec les
années. On entend aussi d'occasionnels violon,
flûte, et voix sur la
majorité de ces productions de grande qualité. Le
travail du duo reste assez
consistant au fil des ans mais certaines nuances sont
perceptibles. Misterio est une production
Audioquest qui présente une ambiance plus intime qu'on
décrit comme musique
nocturne. C'est aussi la période après laquelle la
batterie est utilisée
d'avantage. Son rôle subtile donne une pulsation plus
régulière aux
rythmes et semble plus prononcé sur Americas. Le titre
"Live" contient des
pièces des trois disques précédents. Bien
qu'on retrouve souvent cette
musique dans les sections de musique Nouvel Âge, elle
mérite l'attention de ceux
qui apprécient les projets acoustiques des guitaristes de
fusion jazz-rock.
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Syndone: Inca (1993)
Cette autre production italienne signée B.Crovella met en
vedette doubles-claviers, basse
et batterie. Le contexte est essentiellement celui du "power
trio" à la ELP, mais ce sont
plutôt deux clavieristes qui s'échangent les
envolées. Les compositions
montrent de fortes influences classiques, des arrangements
symphoniques, mais la performance
reste rock et parfois assez lourde. On retrouve ici de nombreux
solos d'orgue et de
synthétiseurs sur des rythmes intenses mais les passages
plus légers avec voix
(en italien) sont aussi présents. Une musique pour
amateurs de claviers avec un son des
années '70.
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Tale Cue: Voices Beyond my Curtain (1991)
Les cinq italiens forment le groupe habituel aux voix (en
anglais), guitares, claviers, basse et
batterie. Le résultat est un rock mélodique qui
alterne entre des passages doux et
d'autres plus rock où les rythmes et la guitare
électrique s'animent. Les
compositions, assez simples, mettent à profit la voix
expressive et dramatique de la
chanteuse. Celle-ci partage le rôle mélodique avec
le guitariste tandis que les
clavier assurent une texture symphonique. Des rythmes modestes
mais solides appuient le tout.
Un son qui varie entre celui de groupes comme Pendragon et celui
de groupes proposant un rock
plus agressif.
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Tempest: Turn of the Wheel (1996)
Ce groupe américain produit un rock aux fortes
inspirations folkloriques. En effet, les
thèmes traditionnels celtes et scandinaves inspirent
l'ensemble des pièces qui
prennent souvent des airs de "reel". Basées sur le texte,
les pièces montrent des
arrangements rocks de guitares, basse, batterie et claviers (peu)
mais c'est le travail
mélodique des voix, mandolines, flûtes, violon et
harmonica qui lui assure une
saveur particulière. Une excellente production dont le
son rappel des groupes comme
Jethro Tull ou Garolou avec leurs interprétations rock de
musiques traditionnelles.
Tempest: The Gravel Walk (1997)
Comme lors du disque précédent, le groupe
américain propose des
arrangements rocks de thèmes traditionnels celtiques. La
présence soutenue du
violon (acoustique ou électrique) s'ajoute maintenant aux
voix/mandolines/flûtes,
guitares, basse, batterie et claviers (peu). Les arrangements
sont aussi très semblables
sauf que les guitares sont légèrement plus
discrètes ou acoustiques afin
de bien intégrer au son celui du violon. On entend
souvent ce dernier à
l'unisson avec les guitares mais il échange aussi les
phrases en solo. Cette excellente
production possède toutes les qualités de la
précédente tout en y
intégrant complètement le travail aux violons.
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Townscream: Nagyvárosi Ikonok (1997)
Le groupe hongrois est celui de l'ex-claviériste d'After Crying. Seul compositeur et
chanteur, il est accompagné par trois musiciens aux basses,
violoncelle/synthétiseur et batterie en plus d'invités discrets aux flûte,
trompette et trombone. Un collaborateur se charge de l'écriture des nombreux textes (en
hongrois). On retrouve ici une variété impressionnante de riches arrangements
assurant le plus souvent un son orchestral classique à la musique. Bien que l'ensemble
des performances témoigne de formations académiques, le travail au clavier est
particulièrement remarquable. Le piano assure souvent un base solide aux compositions
tandis que les synthétiseurs s'ajoutent à la façon de musiciens
additionnels. Le
ton varie enfin progressivement entre des moments clames, mélancoliques ou religieux
et d'autres plus rock, jazzés ou symphoniques. Une superbe production en
continuité avec le travail amorcé au sein d'After Crying.
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Trespass: In Haze Of Time (2002)
Basé à Jerusalem, le trio repose sur le travail du claviériste de formation
académique, chanteur, compositeur et producteur du groupe. Ses collègues aux basse
et batterie sont précis, énergiques et dynamiques bien que leur son reste plutôt
léger et jazzé. En raison de l'alignement, du travail remarquable à l'orgue
(pinao et synthé aussi) et de la production modeste mais attentive, leur musique ressemble
à bon nombre d'enregistrements rocks à claviers des années 70. De plus, des
voix occasionnelles (en anglais) et des épisodes impliquant flûte ou guitares
suggèrent parfois le son d'un
groupe plus conventionnel. En fait, même si on est souvent porté à croire qu'on
écoute un vieux classique perdu, cette première, relativement courte, production
implique aussi des sonorités et
des idées plus modernes.
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A Triggering Myth: Twice Bitten (1993)
ATM est un duo américain qui se partage surtout les
claviers mais aussi les guitares,
percussions, flûte et trompette. Des invités
contribuent aussi aux basses, batterie,
guitares, claviers et percussions. Les compositions sont d'un
style imprévisible qui
mélange habilement symphonisme, jazz et rock. L'ensemble
des pièces repose
habituellement sur le travail des claviers (excellent piano) mais
les arrangements
intègrent de façon fort pertinente la contribution
des autres instruments. Une
musique moderne et peu conventionnelle dont les influences ne se
limitent pas à un seul
style.
A Triggering Myth: Between Cages (1995)
Les deux américains sont de retour avec leur curieuse
fusion de jazz, rock et musique
classique. Les claviers (excellent piano) restent la base
essentielle des compositions mais le duo
utilise aussi une variété d'autres instruments et
sont accompagnés par
batteur et percussionniste. Le style reste moderne,
expérimental et donc, assez
imprévisible. Les arrangements symphonique de claviers
accompagnent souvent les
thèmes dont les développements progressifs
amènent aussi des
improvisations (claviers ou guitare) aux rythmes plus
jazzés. Une production riche dont
la musique s'éloigne souvent des formules rock
habituelles.
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Twin Age: Month of the Year (1996)
Ce nouveau groupe suédois montre la formation habituelle
à cinq. Les
pièces sont basées sur les textes (en anglais) mais
impliquent toutes un
traitement instrumental important. Le style est un rock
mélodique/symphonique qui
évoque celui de la fin des années '70. Les
arrangements de guitares
(arpèges) et claviers (symphonisme) rappellent Genesis
('76 à '78) par leur
somptuosité et leur délicatesse. Les rythmes
précis et énergiques
ainsi que le développement instrumental des thèmes
sous forme de solos (guitare
ou clavier) appartient aussi à la même école.
Une production de grande
qualité qui reste cependant en territoire connu.
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Vervloesem, Pierre: Fiasco (1996)
La formation belge qui opère sous la gouverne du
guitariste/bassiste implique un second
guitariste ainsi qu'un batteur. L'utilisation occasionnelle des
voix (en anglais), trompette ou
claviers reste discrète et ajoute peu à l'ensemble.
Le style s'inspire librement de
rock et de jazz pour créer une musique assez lourde de
rythmes et de guitare
distorsionnée. La rythmique parfois "funky" s'inspire
habituellement du jazz tandis que
le travail aux guitares évoque souvent le King Crimson
contemporain. On y
reconnaît certaines tonalités et techniques
influencées par R.Fripp. Les
pièces sont souvent basées sur des rythmes ou
"riffs"et impliquent une part
d'improvisation qui frôle parfois la dissonance. Fiasco ou
réussite ? Seuls les plus
aventureux pourront en juger.
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Via Lumini: What Have We Done About Us ?
(1995)
Cette collaboration brésilienne implique d'abord le groupe
de cinq musiciens aux
claviers (analogiques), guitares, flûte, basse et batterie.
Leurs compositions sont toutefois
basées sur des textes livres en anglais (accent
étranger) par le producteur J.Kurk
(Terreno Baldio) aux voix. Le style est un riche mélange
d'influences qui
évoquent une grande variété de groupes des
années '70. La
musique alternent progressivement entre des passages plus doux,
parfois acoustiques et d'autres
plus mouvementés auxquels l'orgue et la flûte
donnent un ton particulier. Les
mélodies et harmonies sont également
partagées tandis que des rythmes
dynamiques s'ajustent au tempo. Une production riche ne parvient
finalement pas à
trahir un rock symphonique dont les arrangements et même la
technique est
inspirée des pionniers du style.
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Volare: The Uncertainty Principle (1997)
Le premier titre du groupe américain permet la découverte de quatre excellents
musiciens aux claviers (surtout analogiques), guitares, basse (sax soprano occasionnel) et
batterie. A première écoute, leur style révèle une
variété d'influences jazz-rock des années 70. Il s'agit en effet de
pièces instrumentales aux rythmes jazzés dont les tonalités des piano
électrique (Fender Rhodes) et synthétiseur (Moog) font certainement
rétro. Les performances sont énergiques, dynamiques et d'une flexibilité
qui permet l'alternance facile entre un ton délicat (parfois acoustique) et un ton plus
furieux, définitivement plus rock (orgue et guitare distorsionnée). Les
envolées spectaculaires sont toutefois restreintes par des arrangements habilement
fignolés pour mettre en valeur la cohésion du groupe. Une production riche dont
l'appréciation croît avec le nombre d'écoutes et l'intensité du
volume.
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Vulgar Unicorn: Under the Umberella (1994)
Cette production britannique propose un trio claviers/basse,
guitares et batterie. Le style est celui d'un rock
mélodique assez commun auquel l'accompagnement symphonique
des claviers et le jeux des guitares ajoutent une saveur typique
des groupes britanniques actuels. Les longues pièces
impliquent des textes (chanteur invité) mais aussi des
passages instrumentaux. La composition reste toutefois simple et
ce sont les arrangements habituels qui dominent; sauf lors de
brefs passages impliquant guitare acoustique, trompette ou
saxophone. Les rythmes sont enfin assez variés mais
manquent parfois de dynamisme. Une production de qualité
et un style conventionnel qui garde l'auditeur en territoire
connu.
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White Willow: Ignis Fatuus (1995)
Cet ensemble norvégien présente un mélange
de musiques folklorique,
classique et rock tout a fait séduisant.
L'instrumentation dépasse le cadre rock
habituel pour inclure guitare classique, flûtes, clairons,
violon, violoncelle, sitar ainsi que
des voix féminines sublimes (en anglais) de formation
classique. L'utilisation soutenue
d'instruments acoustiques donne une douceur certaine au son qui
se fait donc un peu avare
d'éléments rock. Les résultat est une
musique mélancolique
inspirée de folklore médiéval dont le
traitement parfois plus
électrique et symphonique n'est pas sans évoquer
The Court of the Crimson
King.
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White Willow: Ex Tenebris (1998)
Le projet norvégien montre ici une formation à cinq qui comprend voix
(féminine), guitares, claviers, basse et batterie. Des invités prêtent voix et
flûte sur quelques pièces. Le style demeure un mélange de folk et de rock
symphonique mais les arrangement restent ici plus simples, tant au plan instrumental que vocal.
Le son implique beaucoup de guitare (souvent acoustique) et de claviers analogiques (mellotron,
orgue, synthé) tandis que la section rythmique reste plut“t lente et discrète. Les
passages vocaux (en anglais) et instrumentaux alternent de façon
équilibrée et
sont composés par le guitariste. Une production simple mais de qualité assure
aussi un son rétro ( 70), presque "live". Malgré un déploiement moins
impressionnant de ressources, l'esprit qui anime les compositions reste enfin fidèle
à celui du disque précédent.
The Wishing Tree: Carnival of Souls (1996)
Cette production britannique est une collection de pièces
qui mettent en vedette la voix
délicate, presque juvénile de Hannah Stobart. La
musique est l'oeuvre de
S.Rothery (Marillion) aux guitares/claviers accompagné aux
basse (P.Trewaves) et
batterie. Le style, la chanson à texte, est semblable
à celui de nombreuses
interprètes "pop" actuelles. D'un ton souvent doux et
rêveur, les textes reposent
sur de riches arrangements de guitares acoustiques et/ou
électrique. On y retrouve des
pièces acoustiques au son plus "folk" puis d'autres
impliquant une rythmique
légère mais dynamique. Une productions de haute
qualité, des
performances expertes mais un style commun, sans
intérêt spécifique pour
l'amateur de rock symphonique.
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Zorn Trio: Plays Mats Johansson (1996)
Le trio (piano, violon, violoncelle) collabore avec le leader
d'Isildurs Bane depuis 1991. Ils interprètent ici les
arrangements pour musique de chambre des compositions de
Johansson. On a d'abord droit à une nouvelle pièce
en huit courts tableaux. On présente ensuite la version
originale (pour trio) de Voyage: A Trip to Elsewhere. Elle se
composait alors des quatre plus longues pièces du disque
d'Isildurs Bane. Ceux pour qui ce titre est familier
reconnaîtront avec quelle facilité les thèmes
se prêtent au format intime proposé ici. Autrement,
cette production s'adresse avant tout à ceux qui
apprécient la musique classique d'inspiration romantique.
Des performances académiques qui mettent en valeur la
profondeur des composition.