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Echolyn: Suffocating the Bloom ('93) / As
the World ('95)
Ces cinq musiciens américains proposent la formation
habituelle comprenant voix,
guitares, claviers, basse et batterie. Des flûtes et des
cordes viennent aussi appuyer
certains passages acoustiques. Les compositions sont
centrées sur des textes
introspectifs mais ne négligent certainement pas l'aspect
instrumental de la musique.
L'interaction soignée des voix et des autres instruments
introduit un
élément de complexité à cette musique
qui, en fait,
s'écoute sans trop d'effort. Un tour de force qui allie
les meilleurs
éléments d'une foule d'influences.
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Eloy: Planets (1981)
Ce groupe allemand, dont le premier ouvrage remonte à 1971
entreprend les
années '80 avec une rock symphonique doux et
mélodique. La formation
comprend claviers, voix/guitares, guitare, basse et batterie.
Les pièces sont le plus
souvent basées sur les textes (en anglais) et ce sont les
riches arrangements de claviers
qui donnent le ton. Les guitares et la rythmique tiennent
solidement leur rôle de support.
Les compositions restent simples mais efficaces grâce
à une présentation
soignée. Un rock symphonique lent mais énergique
(à la Pink Floyd)
à saveur spatiale.
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Redjy Emond: Sphère (1996)
Cette auto-production canadienne est celle d'un compositeur,
arrangeur, programmeur et
clavieriste. Le style favorisé ici est un rock tout
à fait symphonique qui met en
relief la formation classique de Emond. La présentation
est faite sous la forme typique
du trio claviers basse et batterie qu'on associe habituellement
à ELP. La musique met
donc en vedette les riches compositions et la performance experte
du clavieriste. Les partitions
de basse et de batterie, quant à elles, font l'objet d'une
programmation attentive. Une
production de qualité qui devrait plaire à ceux qui
apprécient un rock
symphonique base sur les claviers.
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England: Garden Shed (1977)
Le quatuor britannique utilise claviers, guitares, basse et batterie en plus de se partager les
harmonies vocales. Leur style, surtout électrique, est un rock symphonique,
mélodique, typique de l'endroit et de l'époque. Les arrangements
évoquent tantôt Genesis, tantôt Yes et sont présentés avec la
simplicité de Supertramp. Le groupe intègre toutefois ces influences (et
plusieurs autres) en un tout varié qui parvient quand même à surprendre.
Les pièces impliquent toutes des textes mais ne négligent pas l'aspect
instrumental. Les performances sont expertes mais jamais excessives puisqu'on mise
d'avantage sur la cohésion et l'harmonie plutôt que la puissance et l'unisson. Un
disque difficile à ignorer pour les amateurs des groupe britannique légendaires.
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Ensemble Nimbus: Key Figures (1994)
Ce groupe suédois propose un son assez particulier. Il
comprend guitare/basse,
clarinette, batterie, claviers, violon et voix occasionnelle (en
suédois). Le style
éclectique implique, entre autres, des
éléments de rock, de jazz, de
musique de chambre et de musiques traditionnelles. Les
compositions sont celles du guitariste
et font donc un usage soutenu de guitare électrique. Elle
ne réduisent toutefois
pas le reste de l'ensemble au simple rôle de figurant. Au
contraire, les pièces
impliquent des arrangements originaux de mélodies et de
rythmes où chacun y
va de son importante contribution. Une excellente production qui
s'adresse d'abord à
ceux qui aiment expérimenter.
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Eris Pluvia: Rings of Earthly Light (1991)
Ce groupe italien est basé sur le travail des guitares
(souvent acoustiques), flûtes
et voix (en anglais). Toutefois, la formation comprend aussi
claviers, basse, batterie et
saxophone. Les compositions offrent donc une base d'influences
acoustiques-folkloriques
(guitares et flûtes) à laquelle s'ajoutent la touche
symphonique des claviers ainsi
que des développements aux sons plus électriques.
Partout, la musique montre
une légèreté teintée de romantisme
qu'une production riche, des
arrangements chaleureux et une rythmique précise et
efficace parviennent à
peine à trahir.
The Ancient Veil: The Ancient Veil (1995)
Ce groupe italien (voir Eris Pluvia) est en fait un duo
guitares/voix et flûtes/saxophones.
Bien que l'ensemble des pièces soient basées sur la
guitare acoustique, les
diverses flûtes et la voix (en anglais), on retrouve une
bonne variété
d'arrangements grâce à la participation de nombreux
invités aux violons,
hautbois, clarinette, percussions, basse, choeur, piano, etc. Le
son reste cependant léger,
naturel et le plus souvent acoustique. Le résultat est
une musique délicate et
très mélodique aux fortes racines folkloriques,
jazz et classiques. Les
éléments rock sont donc peu nombreux.
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Errata Corrige: Mappamondo (1991)
Cette production italienne contient deux parties distinctes. La
première (30 min) sont
des pièces écrites en '75 mais arrangées et
produite en '91. Celles-ci,
malgré une rythmique assez conservatrice, restent
représentatives du rock
symphonique italien de l'époque. Le groupe de quatre
offre un agréables
mélanges de guitares, claviers, voix (en italien), basse
et batterie rehaussé de
hautbois, violoncelle et flûte. La seconde partie (20 min)
contient de simples chansons
pop enregistrées en '77 auxquelles le sax donne un ton
jazzé. Ce disque
présente peu d'intérêt, sauf pour les mordu
de rock symphonique italien
qui possèdent déjà tous les classiques. Ces
derniers y trouveront un rock
symphonique doux dont le son n'est pas complètement
authentique.
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Europa String Choir: The Starving Moon (1995)
Cette riche production des disques Discipline consiste en une
série de pièces
pour guitares et violon, présentées sous forme de
courtes sonates. Le trio
propose en fait une musique de chambre à la façon
de R.Fripp. On y entend un
mélange curieux mais délicat de musiques classiques
et de musiques
contemporaines. Les sonorités sont essentiellement
acoustiques mais prennent parfois
des textures plus électroniques, plus symphoniques. Les
habitués du style
reconnaîtront enfin l'influence de Fripp par les
arrangements et l'exécution
disciplinée des partitions de guitares. On
découvre ici une production
étonnante qui plaira d'abord à ceux qui
apprécient la délicatesse
des musiques de chambre, mais aussi à ceux qui
s'intéressent aux nombreux
projets parrainés par le guitariste de King Crimson.
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Exclusive Raja - Insubmersible (1995)
Les quatre français présentent une musique qu'il
est parfois difficile de situer. Le
groupe comprend doubles-guitares, basse, batterie/percussions et
voix (en anglais). Des
invités contribuent aussi aux saxophones et claviers. On
y retrouve sans doute les
influences du King Crimson contemporain, mais aussi une foule
d'autres
éléments qui tiennent autant de la musique pop que
du jazz. L'interaction
efficace des patrons de guitares est développée sur
des rythmes nuances et
toujours envoûtants, et le tout est rendu avec
légèreté, parfois
même avec humour. Une excellente production, des
performances solides, mais une
touche d'avant-garde qui pourrait toutefois offenser ceux qui
s'en tiennent habituellement au rock
symphonique conventionnel.
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Finisterre: Finisterre (1995)
Tout un début pour cet impressionnant jeune groupe
italien. L'instrumentation de base
comprend guitares, claviers, basse, batterie, flûtes et un
peu de voix (en italien) mais on
entend aussi saxophone, violon et choeur. Fidèle à
la tradition nationale, le
groupe fusionne habilement des éléments rock, jazz
et classiques pour
créer une musique qui conserve sa fraîcheur
d'écoute en écoute.
Les compositions sont originales et offrent une certaine
variété d'arrangements
qui passent facilement du solo intense de guitare
électrique aux douces mélodies
piano/flûte. Une production ambitieuse et d'une
solidité surprenante pour un
premier effort.
Finisterre: In Limine (1996)
Le groupe italien est de retour avec ses guitares, claviers,
flûtes, voix (en italien), basse,
batterie et percussions. Des invités accompagnent aux
violoncelle, voix, violon,
trompette, clarinette, choeur, saxophones et flûtes. Le
style reste un agréable
mélange d'éléments (rock, jazz, classique,
folklore) mais le
développement des thèmes est à l'occasion
lent et
atmosphérique. Les arrangements impliquent beaucoup de
flûtes souvent
accompagnées d'instruments acoustiques mais prennent aussi
des tournures plus
jazzées (rythmes), plus rock (guitare électrique)
ou plus ambiantes
(électronique). Une excellente production, des
performances solides et une certaine
variété d'humeurs.
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Finisterre Project: Höstsonaten (1997)
Le projet solo du bassiste italien (compositeur, arrangeur et
producteur) implique de nombreuses
collaborations. On y retrouve ainsi des membres de Finisterre
aux basse, guitares, claviers,
flûte et batterie en plus d'autres invités aux
claviers, saxophone/flûte (Eris
Pluvia) et voix (en anglais). Le style est un agréable
mélange
d'éléments acoustiques et électriques en un
rock symphonique simple et
léger. On retrouve ainsi des arrangements acoustiques
délicats qui donnent un
ton des années '70, puis d'autres, plus
électriques, qui évoquent alors le
rock symphonique des groupes britanniques actuels (Marillion,
Pendragon,...). Une excellente
production dont la simplicité des compositions cède
le pas aux fortes
mélodies, aux riches arrangements et à la
cohésion des performances.
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Firemerchants: Firemerchants (1989)
Ce projet est celui du guitariste John Goodsall (Brand X), joint
par C. Thompson (batterie) et D.
Lunn (basses). La musique demeure d'un style fusion jazz-rock
mais un peu plus lourd que celui
de son ancien groupe. Les pièces consistent en des
improvisation à la guitare
électrique sur des "riffs" et rythmes intenses et
percutants. L'utilisation de guitare
synthétisée amène une certaine
variété au son qui
s'éloigne rarement de la distorsion. Une excellente
production qui s'adresse avant tout
aux amateurs de guitare électrique dans un contexte
jazz-rock énergique et assez
lourd.
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The Robert Fripp String Quintet: The Bridge
Between (1993)
Fripp présente un autre projet basé exclusivement
sur le travail des guitares. Le
quintette comprend Fripp (guitares et Frippetronics), Trey Gunn
(stick) et le California Guitar
Trio (guitares acoustiques). Ici, la formation offre une
certaine variété
d'arrangements. Certaines pièces sont acoustiques (celles
de J.S.Bach), d'autres ont un
traitement plus électrique et d'autres reposent sur les
Frippetronics. Les
sélections donnent une bonne idée des projets
récents de Fripp et du
Guitar Craft. Un disque rempli d'exploration sonores avec des
guitares de toutes sortes.
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Fruitcake: Room for Surprise (1996)
Les quatre norvégiens proposent un rock symphonique
simple, basé sur des
textes (en anglais), qui évoque celui de nombreux groupes
britanniques. Le groupe
comprend guitares, claviers/voix, basse et batterie/voix. Notons
ici une
préférence pour les rythmes lents mais dynamiques
ainsi que le son des claviers
analogiques (orgue, synthé). Cette musique, malgré
sa grande
simplicité, nous est ainsi offerte avec beaucoup
d'assurance et un son qui
évoque les années '70. Les performances sont donc
modeste mais solides. Un
son qui devrait toucher les amateurs de claviers analogiques qui
apprécient un rock
symphonique léger et conventionnel.
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The Fyreworks: The Fyreworks (1997)
Le groupe britannique compte sur les cinq membres habituels aux voix, guitares, claviers, basse
et batterie. Des invités introduisent occasionnellement flûte, saxophone, cordes,
hautbois ou percussions mais le style proposé reste néanmoins celui d'un rock
mélodique, symphonique et basé sur les textes. évidemment
influencé par l'ensemble des groupes britanniques, les sons évoquent souvent les
groupes actuels et parfois celui des classiques d'autres époques. Les performances y
sont enfin expertes et dynamiques mais font d'avantage preuve de cohésion que de
virtuosité spectaculaire. Une excellente production qui, bien qu'elle respecte la
simplicité du format habituel, introduit ici et là une foule de
références aux sons d'autres époques (ex: claviers analogiques).
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Galahad: Nothing Is Written (1991)
Un des nombreux groupes britanniques ayant été
marqué par les
carrières de Marillion, IQ et Pendragon. La formation
habituelle implique voix,
guitares, claviers, basse et batterie. Les musiciens sont
solides, le style est parfaitement
maîtrisé et le son est de qualité. Un rock
mélodique, basé
sur le texte, mais qui laisse place à l'occasionnel solo
de guitare. Les claviers assurent
une touche de symphonisme et les rythmes sont précis et
dynamiques. Une production
de qualité dont le style très familier plaira aux
habitués mais qui offre
encore trop peu aux autres.
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Gandalf: Gallery of Dreams (1992)
Gandalf est un multi-instrumentiste qui compose, arrange, produit
et joue sa propre musique.
Ici, il fait appel à la contribution du guitariste
S.Hackett sur plusieurs pièces.
D'autres invités ajoutent flûte, hautbois et voix
(peu). L'abondance de claviers et
la légèreté un peu cosmique des
pièces évoquent la
musique électronique. Il ne s'agit cependant pas d'une
musique aux séquences
programmées mais une atmosphère calme et paisible
s'en dégage et lui
donne une saveur Nouvel Âge". Un disque qui offre un riche
symphonisme mais dont
l'énergie pousse plutôt à la détente.
-
Germinale: ...e il suo respiro ancora agila
le onde... (1996)
Après quelques changements (*) rafraîchissants de
personnel, le groupe de cinq
italiens est de retour en force. On y entend toujours
l'alignement rock habituel aux guitares*,
claviers*, voix (en italien)/flûte, basse et batterie. Le
style est un rock symphonique dont
le son évoque surtout les années '70 avec ses orgue
Hammond, synthés,
mellotron et flûte traversière. La musique du
groupe intègre en fait les
influences des groupe britanniques de l'époque à
une tradition italienne non
moins prestigieuse. On y retrouve des alternances progressive
entre des passages plus doux,
acoustiques et d'autres plus lourds, plus rocks. Une production
de qualité, des
performances solides et un son un peu retro assurent enfin une
synthèse bien
intégrée d'une variété d'influences
du passé.
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Gongzilla: Suffer (1995)
Un autre chapitre de l'histoire du groupe Gong semble s'ouvrir
avec cette récente
production. Le style s'inscrit dans la tradition du Gong de
P.Moerlen mais avec un penchant
parfois plus rock. Cette fusion jazz-rock est à la fois
très rythmée et
très mélodique grâce à l'utilisation
abondante des vibraphone,
percussions et batterie. L'excellent travail des guitares de
A.Holdsworth et de B.Lozaga est aussi
à signaler. Cette excellente production devrait plaire
aux habitués du style en
plus d'intéresser l'ensemble des amateurs de jazz
électrique.
Gongzilla: Thrive (1996)
Le deuxième disque du groupe amène certains
changements de personnel et de
style. Le trio Lozaga (guitare), Rowe (basse) et B.Moerlen
(vibraphone) est toujours
présent mais G.Husband tient maintenant le rôle de
batteur et D.Torn (guitare)
participe également. Le style en reste un de fusion
jazz-rock mais se veut parfois plus
atmosphérique, parfois même plus "pop". On y
retrouve en fait deux types de
pièces: celles fidèles au disque
précédent (lourdes ou douces) et
d'autres qui évoquent vaguement la musique de P.Gabriel,
The The ou Sylvian/Fripp.
Bien que sporadique, l'utilisation de la voix introduit enfin une
nouvelle dimension à
certaines pièces. Une riche production qui réserve
certainement quelques
surprises aux habitués de Suffer.
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Gryphon: Midnight Mushrumps (1974)
Ce groupe britannique est reconnu pour sa musique aux
thèmes folkloriques à
forte saveur médiévale. Les cinq solides musiciens
se partagent une
instrumentation variée qui inclue claviers, guitares,
flûtes assorties, basson, basse,
batterie, percussions, mandoline et cromorne. Les pièces
font
généralement appel à des mélodies
dansantes et des
arrangements symphoniques ingénieux mais délicats.
L'attrait de la musique
provient justement de la présentation originale des
mélodies et des
sonorités traditionnelles dans un contexte rock habituel.
Une production dont le son
reste encore très actuel.
-
Halloween: Merlin (1994)
Superbe troisième production de ce groupe français.
Écoutez quatre
excellents musiciens se partager le travail aux violon, guitares,
basses, claviers, luth, batterie,
percussions et chant. Ajoutez ensuite la participation de deux
quatuors (cordes et vents) ainsi
que des invités aux voix et flûte. Cette
impressionnante production offre une
musique des plus originales et une variété
d'arrangements qui vont de la musique
de chambre à la fusion jazz-rock, en passant par le
symphonisme lourd. Des
thèmes médiévaux y sont
développés en musique, en
parole et en chant (en français) sous forme d'une suite
captivante. Une musique riche qui
dicte l'attention soutenu de l'auditeur.
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Hands: Hands (1996)
Cette production américaine propose des enregistrements
des années '77
à '80. Le personnel varie mais implique habituellement
six membres et une grande
variété d'instruments. Il se partagent guitares,
basse, batterie, flûtes,
saxophones, voix, violon, hautbois, clarinette et percussions.
La musique est un savoureux
mélange d'influences rock, jazz, classique et folklorique.
Les arrangements sont donc
variés pour alterner entre des passages acoustiques
très délicats et
d'autres animés de rythmes jazz ou rock. L'ambiance varie
aussi de moments
légers et joyeux à d'autres plus
mélancoliques ou plus orageux. Une
production de qualité qui mérite la
considération des adeptes d'une
époque marquée par la musique des Gentle Giant,
King Crimson, Kansas et bien
d'autres.
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Happy the Man: 3rd, Better Late... (1990)
Cette édition récente d'enregistrements datant de
1979 nous fait regretter la
disparition de cet excellent groupe américain. La musique
est difficile à
catégoriser mais possède un son qui reste
incroyablement actuel. Toujours
très mélodique, ce mélange unique de rock
symphonique et de jazz brille
par la richesse des arrangements de claviers, guitares, basse,
voix, batterie, percussions,
flûte et saxophone. L'utilisation soutenu de ces
instruments assure au son sa richesse et la
solidité des performances en assure l'énergie
dynamique. Les cinq excellent
musiciens étaient, on s'en rend maintenant compte, bien en
avant de leur temps.
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Hecenia: La couleur du feu (1994)
Hecenia est le projet du clavieriste français Thierry
Brandet auquel se joignent basse,
batterie et harpe. Le style, complètement instrumental,
propose une fusion d'influences
contemporaines, jazz et rock symphoniques. Le son digital des
claviers est omniprésent
(mélodies et textures) tandis que la harpe assure un son
plus organique à certains
passages. La section rythmique s'anime souvent pour parfois
atteindre un niveau
considérable d'intensité. Les performances sont
solides, dynamiques mais le son
plutôt synthétique des claviers nous garde
habituellement dans des espaces
sonores assez spacieux. Une production de qualité dont
certaines sonorités
suggèrent une musique Nouvel Âge.
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Anders Helmerson: End of Illusion (1982)
Pianiste de formation classique, le suédois
présente ici ses compositions et
arrangements aux commandes de sa batterie de claviers
analogiques. Enregistré sur une
période de trois ans, cette production fait appel à
une foule d'invités
solides aux guitares, basse et batterie et violon. Le son est
naturellement dominé par des
thèmes classiques aux claviers et les arrangements sont
riches et symphoniques. Le style
n'est pas sans rappeler les extravagance des K.Emerson ou
R.Wakeman. Devrait plaire à
ceux qui apprécient l'excellente technique et le son des
bons vieux claviers.
-
However: Sudden Dusk (1993)
Enregistré en '80-'81, le groupe américain comptait
quatre membres versatiles
aux voix, guitares, saxophones, claviers, basse, batterie et
percussions. Des invités
ajoutent aussi des touches aux violon, vibraphone, flûte,
basson ou violoncelle. Le style
fusionne ainsi des influences rock et jazz pour produire une
musique parfois curieuse mais dont
l'ambiance reste assez légère. Les arrangements
sont variés, favorisent
l'interaction et partagent également le travail acoustique
ou électrique, vocal ou
instrumental, calme ou agité. Cette variété
d'éléments
introduit enfin un caractère un peu expérimental
à cette excellente
production. Parfois farfelue mais à peine marginale,
cette musique plaira surtout
à ceux qui apprécient une touche jazzée de
saxophones, rythmes
saccadés et mélodies polyphoniques.
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Höyry-kone: Hyönteisiä voi
rakastaa (1995)
Ce superbe ensemble finlandais propose des musiques très
originales. Le groupe
implique huit musiciens qui, en plus d'utiliser les instruments
rocks habituels, utilisent voix (en
finlandais), hautbois, violon et violoncelle. Les compositions
font appel à une
variété d'arrangements imprévisibles qui
rendent le son difficile
à décrire. En fait les influences sont multiples
mais intégrées de
façon fort originale. Ici, la musique rock se frotte
à l'opéra, à la
musique de chambre, à la samba, au blues, au techno,
etc... Des pièces
originales et des performances expertes sauront satisfaire ceux
qui en demande toujours
d'avantage.
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Hoyry-Kone: Huono Parturi (1997)
Le retour du groupe finlandais montre un effort orienté
d'avantage vers un son rock dont
la tradition remonte à King Crimson (période Red).
Basée sur le travail
des doubles-guitares, basse et batterie, la musique
intègre partout le son des violon et
violoncelle. On obtient ainsi un rock assez lourd et lugubre
teinté de musique de
chambre et d'opéra (voix en finlandais). On note aussi
une production plus rétro
(années '70) et un son plus distorsionné qui mise
d'avantage sur
l'énergie d'une performance "live". En fait, ceux qui
sont familiers avec les Anekdoten,
Boud Deun ou Somnambulist y trouveront une intensité
semblable, même si la
saveur classique des voix et cordes est ici plus
prononcée. Plus homogène et
moins osé que le précédent, ce disque
devrait se mériter la
faveur d'un plus grand nombre de fervents.
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H2O: Unopuntosei (1997)
Cette production italienne est l'oeuvre d'un trio aux
claviers/voix, guitares/voix et basse. Le
groups fait aussi appel à des invités aux batterie
et voix. Le style est un rock
symphonique léger présente sous forme d'une suite
de longues pièces.
La musique est dominée par l'activité des claviers
dont plusieurs sons digitaux
montrent une texture Nouvel Âge. Les thèmes
d'influence classique y sont donc
développés aux claviers, guitares
(électrique et classique) et voix (en
italien). L'utilisation de la batterie amène un
élément plus "rock"
même si son travail semble un peu faible. En somme, on
retrouve ici des compositions
solides avec un touche bien italienne mais la production et les
arrangements introduisent une
toute autre dimension qui sert plutôt mal le style. Bien
que vaguement inspirée
des groupes des années '70, cette musique s'adresse
plutôt aux amateurs d'un son
contemporain.
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ICU: ICU (1997)
Le groupe allemand en est ici à son troisième disque. La formation comprend
maintenant voix/guitares, flûte/voix, guitares, claviers, basse (invités) et batterie.
Le style n'est pas étranger au rock mélodique et symphonique des groupes
britanniques mais on y trouve toutefois des variations inhabituelles. Les textes (en anglais) y
sont par exemple plus parsemés et sont livrés assez sobrement. Par contre, les
vives mélodies sont également partagées par les flûte, guitares et
claviers. Les rythmes sont enfin dynamiques, changeants mais rarement lourds et explosifs. En
fait, on y retrouve les accompagnements symphoniques habituelles aux claviers mais les
mélodies et les rythmes y sont souvent animés, échangés, mais
rarement excessifs. Une production d'excellente qualité qui dépasse un peu les
normes habituelles du style.
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Il balletto di bronzo: YS (1972)
Ce classique italien met en vedette quatre musiciens aux
claviers/voix, guitares, basse et batterie.
Le style est un mélange ténébreux et
explosif d'influences rock,
classique et jazz. Les compositions (toutes du bassiste) sont
souvent basées sur des
rythmes insistants à partir desquels sont
développés des thèmes
lugubres, dramatiques et particulièrement intenses lors
d'improvisations furieuses,
parfois chaotiques. En fait, c'est le travail versatile aux
claviers qui introduit des thèmes
classiques et des arrangements symphonique. La voix (en Italien)
apparaît lors des
moments plus calmes et la guitare appuie souvent la rythmique
pour s'en détacher
parfois lors d'improvisations. Un son cru et des performances
énergiques où la
délicatesse italienne fait souvent place à une rage
inhabituelle.
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Il Baricentro: Sconcerto (1976)
Groupe italien au style fusion jazz-rock des années '70.
Une musique basée sur
des arrangements de doubles-claviers, basse, batterie et
percussions. On y entend plusieurs
synthétiseurs ainsi que du piano électrique
(Rhodes) et du Clavinet à la
touche "funky". En fait, ce son n'est pas étranger
à celui d'une foule de groupes
de l'époque. Notons cependant l'absence de cuivres
malgré la saveur parfois
très "funky" que prend la musique. Mérite
l'attention des fervents du style,
surtout en ce qui concerne le travail des claviers. Un excellent
complément à
vos disques de Return to Forever.
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Il Berlione: Il Berlione (1992)
Ce group japonais offre une musique instrumental grouillante
construite autour des guitare,
saxophone, claviers, basse, batterie. On y entend aussi
percussions et instruments traditionnels.
Ce qui caractérise toutefois la musique c'est une
énergie explosive et une
intensité peu commune. Les pièces reposent
habituellement sur des figures de
rythmes et se développent souvent sous forme
d'improvisations de guitare et de sax qui
frôlent parfois la dissonance. Le style tient donc autant
du jazz que du rock. En fait, cette
musique n'a peut être de rock que son
électricité et ses solos de guitares
déchirants. Une disque qui mérite une mise en
garde à ceux qui
préfèrent la détente aux trafic des heures
de pointes à Tokyo.
Il Berlione: In 453 Minutes Infernal Cooking
(1994)
Les cinq japonais sont de retour avec leurs guitare, saxophone,
claviers, basse et batterie. Cette
fois, le groupe s'en tient à cette instrumentation et
offre toujours une musique aux fortes
influences jazz où la guitare et le sax y vont de
nombreuses improvisations. Le groupe
conserve sa forte énergie mais l'intensité rageuse
laisse maintenant plus de place
à un travail mélodique plus posé. Le style
est donc plus typique d'une
fusion jazz-rock conventionnelle. La composante rythmique garde
toute sont importance mais
les thèmes montrent cette fois une base plus
mélodique. Plus facile à
écouter que le précédent, ce disque offre
encore de fortes performances
qui sauront plaire aux amateurs de jazz-rock.
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Il Castello di Atlante: Sono io il signore
delle Terre a Nord (1992)
Ce groupe italien est composé de cinq
vétérans aux voix, claviers, basse,
guitares, batterie et violon. Le style proposé est un
rock symphonique très
mélodique qui implique aussi des éléments de
folklore. Les
compositions impliquent habituellement du textes (en italien)
mais sont cependant l'oeuvre du
pianiste/clavieriste. Les thèmes sont donc
développés en paroles et
musique, impliquant ainsi tous les membres du groupe. Les
performances sont certainement
solides mais servent d'avantage la mélodie que la
technique. Une production simple
mais de qualité introduit enfin une certaine
légèreté au son qui
reste naturel même lors des passages les plus
animés. Mérite l'attention
des amateurs de rock italien des années '70.
Il Castello di Atlante: L'ippogrifo (1994)
Ce groupe italien dont la fondation remonte à la fin des
années '70 offre un
savoureux mélange de guitare, violon, claviers, voix (en
italien), basse et batterie. La
musique, d'une subtilité et d'une délicatesse
définitivement italienne, est
celle du pianiste/clavieriste mais offre néanmoins des
performances dont la
cohésion est celle d'un ensemble complet (le travail
mélodique est
également partagé). Le tout conserve cependant une
légèreté qui persiste même lorsque la
rythmique s'active et que les
arrangements symphoniques prennent de l'ampleur. La production
de B.Crovella capture enfin
l'essence du son des groupes comme LeOrme, PFM ou Banco. A
savourer en douceur puisque
les moments les plus forts sont souvent les plus doux.
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Il Trono dei ricordi: Il Trono dei ricordi
(1994)
Ce nouveau groupe italien adopte un style qu'on associe
habituellement aux groupes
britanniques. Les longues pièces sont un excellent
véhicule pour leur rock
symphonique, intense mais mélodique, qui passe habilement
des envolées
instrumentales captivantes aux moments calmes mais non moins
dramatiques. Une excellente
production rend encore plus riches les arrangements de voix (en
anglais), guitares, claviers,
effets, basse et batterie. Les influences sont variées
toucheront une foule d'auditeurs
mais se fondent tout de même en un style familier qui
plaira avant tout aux amateurs de
productions britanniques.
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Ines: Hunting the Fox (1994)
Cette production allemande met en vedette la musique et les
performances d'une claviériste. Le style reste toutefois
celui d'un rock mélodique vocal avec la formation
habituelle aux voix (en anglais), claviers, guitares, basse et
batterie. La contribution d'une dizaine d'invités (dont
quatre chanteurs différents) assure donc le format d'un
groupe. Les performances sont expertes, énergiques,
dynamiques et la production est de haute qualité. Ici, le
style demeure fidèle à celui des groupes
britanniques actuels mais le jeux de la claviériste reste
remarquable. Elle assure le support symphonique habituelle mais
introduit une touche mélodique qui n'a rien à
envier aux vétérans du style. Des compositions de
format familier dont l'exécution experte mérite au
moins l'attention des habitués.
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In Spe: Typewriter concerto in D (1984)
C'est d'Estonie que nous parvient cette oeuvre étonnante
du compositeur moderne Alo
Mattisen. Au son de ses claviers s'ajoute celui de tout un
ensemble comprenant flûtes,
basse, guitare, percussions, vibraphone, synthétiseurs,
cors et même une machine
à écrire! Le style implique une curieuse fusion
d'éléments
classiques, jazz et rock qui évoquent tantôt Frank
Zappa (vibraphone et
flûte), tantôt la musique de méditation. Avec
un son aussi peu
conventionnel, cette production s'adresse aux auditeurs
aventureux dont les goûts
dépassent celui du rock symphonique habituel.
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Interférence sardines: Mare crisium (1998)
La première offrande du quintet canadien (Québec) propose le son des violons,
saxophones, guitare, basse et batterie. On y entend aussi d'occasionnelles voix, cordes, cuivres
et claviers supplémentaires. Le style fusionne, non sans humour, des influences
folkloriques, classiques, jazz et rock d'inspirations diverses. Les thèmes, souvent
dictés par le violon, sont développés progressivement à travers
des arrangements qui suggèrent aussi bien la musique de chambre tourmentée
que la fusion jazz-rock des années `70. Les solides performances font ainsi preuves de
flexibilité, d'une énergie rebelle et d'un brin de folie. En somme, le
résultat est difficilement descriptible à l'aide des références rock
conventionnelles. Une première production qui surprend autant par le style que par
l'exécution.
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In the Labyrinth: Garden of Mysteries (1996)
Les quatre suédois utilisent une liste interminable
d'instruments acoustiques et électroniques pour
créer une musique méditative mais non
dépourvue de mélodie ou de rythme. Les
thèmes ainsi que l'instrumentation témoignent ici
de l'intérêt du groupe pour les musiques
traditionnelles d'Asie et d'Afrique. Des arrangements de
percussions assurent par exemple les rythmes. La
variété d'instruments à cordes et vent
introduisent ensuite des tonalités un peu baroques,
souvent orientales et parfois électriques. Les claviers
(dont le mellotron) et les choeurs donnent enfin un aspect
symphonique à certains passages. Le résultat est
un agréable voyage dans l'espace (vers le Moyen-Orient) et
dans le temps (vers le Moyen-Âge). Un peu comme la musique
de M.Oldfield, celle-ci se trouvera peut-être dans le rayon
des musiques du Monde.
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I.Q.: Ever (1993)
Ces vétérans de la scène britannique
proposent un rock symphonique et
très mélodique dont la tradition remonte à
Genesis. Ils ont d'ailleurs
contribue à redéfinir le style durant les
années '80. En plus des noms
habituels aux claviers, guitares et batterie, on remarque le
retour de P.Nicholls au chant et le
remplacement du bassiste. Le retour aux pièces un peu
plus longues implique des
compositions aux développements plus progressifs mais la
musique demeure facilement
accessible. De belles mélodies, une forte présence
vocale et des passages
instrumentaux savoureux séduiront les habitués du
style.
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Iris: Crossing the Desert (1996)
Ce projet est celui du guitariste français S. Gouvernaire
(Arrakeen), entouré des
bassiste et batteur de Marillion. Cette musique instrumentale
met en vedette la guitare dont le
travail n'est pas étrangers à la tradition qui
relie S.Rothery à S.Hackett.
Celle-ci est appuyée de claviers qui assurent une riche
texture symphonique et compte
aussi sur la précision experte de la section rythmique.
La simplicité des
composition laisse ici place à une production des plus
riches et à la
présentation dramatique des performances. Les
pièces amènent des
passages doux et d'autres plus mouvementés mais gardent
habituellement un ton
mélancolique. Un régal instrumental pour le
amateurs de rock symphonique
britannique actuel.
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Isildurs Bane: Sagan Om Den...('82) / Sagan
Om Ringen ('84)
Cette production suédoise ('92) est en fait une
compilation de deux disques aux styles
semblables qui marquaient les débuts du groupe.
L'ensemble comprend claviers,
guitares, basse, batterie, flûte, saxophone et un peu de
voix (en suédois). Au
niveau de la composition et des arrangements, le travail est
remarquable et fait preuve d'une
certaine délicatesse. Un rock symphonique léger,
avec des touches
jazzées, qui reste frais et original malgré
l'abondance de courtes pièces.
Une musique basée sur la combinaison claviers-guitares
mais dont le
développement dépasse habituellement ce simple
contexte. Une production sans
artifice qui peut nécessiter quelques écoutes avant
d'en apprécier les
qualités.
Isildurs Bane: Sea of Reflection ('85) /
Eight Moments of Eternity ('87)
Cette ré-édition suédoise ('92) regroupe
deux disques de la même
période où le groupe proposait une fusion jazz-rock
assez légère
avec une touche de symphonisme. Le groupe de huit musiciens
utilise les instruments
électriques habituels en plus des percussions et de
nombreux cuivres. Le format des
pièces (courtes et nombreuses) favorise les arrangements
où les instruments
prennent à tour de rôle les fonctions de solo et
d'accompagnement.
Malgré un son électrique, les
éléments rock sont discrets au sein
de cette musique inspirée de rythmes jazzés,
sautillants et qui utilise de
façon soutenue une section de cuivres.
Isildur's Bane: Cheval: volonté de
rocher (1989)
Cette production marque un autre tournant de l'évolution
du projet suédois. Le
groupe propose maintenant une musique dont l'influence de la
musique de chambre vient
s'ajouter à celles du jazz et du rock symphonique. Ainsi,
en plus des instruments rocks
habituels (claviers, guitares, basse et batterie), on retrouve
une foule d'invités (choeur,
narration, guitare) en plus d'un ensemble classique d'une
douzaine de musiciens (cordes et
vents). La musique demeure essentiellement instrumentale mais
les thèmes sont
développés sous forme de concept impliquant des
pièces de
durée et d'ambiance variées. Une excellente
production pour ceux dont les
goûts s'éloignent facilement des formules rock
habituelles.
Isildurs Bane: The Voyage - A Trip to
Elsewhere (1992)
A ce stade-ci de son évolution, l'ensemble suédois
propose un disque-concept
dont la présentation ambitieuse (voir boîtier et
livret) n'est que le début.
En effet, la musique présentée ici montre un
curieux mélanges de
symphonisme, de rock, de jazz et de musique de chambre. Les
arrangements
imprévisibles passent du trio (piano, violoncelle et
violon), au rock électrique
(guitare, claviers, basse et batterie), au jazz (avec vibraphone
et saxophone). Des passages avec
choeur et flûte sont aussi présents. En somme,
cette riche production propose
toute une aventure à ceux qui apprécient une
musique souvent douce qui utilise
des configurations sonores s'éloignant du rock symphonique
habituel.
Isildurs Bane: Lost Eggs (1994)
Le groupe suédois offre ici une compilation de
pièces inédites
(1976-1993). Le style y est assez conservateur et varie du rock
symphonique à la fusion
jazz-rock légère. Les arrangements rappelent donc
ceux des quatre premiers
disques
(2 premiers compacts) et n'impliquent pas l'ensemble
étendu qui prenait forme avec
Cheval ('89). Malgré la longue liste des crédits,
on y entend surtout claviers,
guitares, basse et batterie mais aussi percussions, saxophone et
flûte et un peu de voix (en
suédois). Les performances restent solides, les
compositions sont surtout de
M.Johansson et la production est de bonne qualité
(incluant quelques pièces
"live"). On trouve ici les racines d'un style que le groupe
allait progressivement
développer.
Isildurs Bane: MIND Volume 1 (1997)
Le projet suédois est de retour avec ses arrangements des
pièces du
compositeur/clavieriste M.Johansson. Fidèle au style
développé lors des
deux disques précédents, MIND offre une fusion
minutieuse des styles
symphonique, rock, jazz et musique de chambre. L'instrumentation
y est toujours des plus riche
et variée, impliquant quelques vingt contributions
différentes. Le
résultat reste toutefois une performance d'ensemble qui
témoigne de la
réussite d'un processus particulier pour l'arrangement des
pièces.
L'intégration des styles et des instruments est d'une
richesse surprenante qui se laisse
apprécier d'avantage avec chaque écoute. Cette
production monumentale est
indispensable aux habitués du style et mérite
l'attention des auditeurs qui
recherchent une musique contemporaine progressive.
J - OPour continuer