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Abraxas: Abraxas (1996)
Ce groupe polonais montre la formation habituelle aux voix,
guitares, claviers, basse et batterie.
On y entend aussi très peu de flûte, violon et
violoncelle. Le style, un rock
symphonique très mélodique, est celui auquel nous
ont habitués les
groupes britanniques comme Marillion, Pendragon et IQ. Les
pièces, basées sur
des textes (en polonais) rendus avec expression et drame,
comptent aussi sur un travail
instrumental soigné. Les voix et guitares
s'échangent
généralement la mélodie sur des rythmes
précis et dynamiques,
tandis que les claviers ajoutent une texture symphonique. Une
excellente production dont la
justesse des arrangements et la précision des performances
parvient presque à
compenser pour l'utilisation de nombreux clichés.
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After Crying: Megalázottak és
megszomorítottak
(1992)
Ce groupe hongrois est formé de quatre excellents
musiciens aux claviers, violoncelle,
trompette, batterie, percussions et voix. Des invites
complètent aussi aux hautbois, voix,
clarinette et basson. Les compositions et les performances sont
très classiques et les
rares éléments rocks se limitent souvent à
l'utilisation de rythmes
à la batterie. L'utilisation des voix (en hongrois) en
chanson, narration ou choeur prend
souvent un ton religieux. Ce sont en fait les claviers (superbe
piano) et violoncelle qui dominent
cette musique habituellement douce et mélancolique. Une
excellente production mais
qui offre bien peu à ceux qui préfèrent un
rock symphonique
électrique et explosif.
After Crying: Föld és ég
(1994)
Ce groupe originaire de Hongrie est formé de six
excellents musiciens aux claviers,
basse/violoncelle, guitare, flûte, trompette, batterie et
percussions. Ils se partagent aussi
le travail parsemé aux voix (en hongrois) sous forme de
chant, choeur, récitation
ou psaume. Les premiers moments se veulent un hommage
éloquent au style
piano/orgue de K.Emerson. Le groupe revient ensuite à un
style tout aussi virtuose mais
plus sobre. Les compositions et les performances montrent une
approche très classique
et prennent souvent les formes de sonate, concerto ou
pièce solo. Une excellente
production où les arrangements classiques dominent
même les quelques
"éruptions" de rythmes plus rock.
After Crying: De Profundis (1996)
Ce quatrième disque du groupe hongrois reste fidèle
à une approche
très classique qui domine toujours les rares
éléments rock.
L'instrumentation des plus riches met en vedette les claviers et
le violoncelle mais implique
aussi flûte, guitare, trompette, batterie, voix (en
hongrois), hautbois, basson, clarinette,
etc... On retrouve ici plusieurs pièces qui tiennent
d'avantage de la musique de chambre
mais aussi certaines, plus mouvementées, qui impliquent un
plus grand
déploiement de symphonisme. Les compositions sont
originales, la production est
excellente, les arrangements sont riches, savoureux et les
performances sont toutes dignes d'une
formation classique. Le ton est habituellement grave mais ne
manquera pas de séduire
ceux qui recherchent des sonorités orchestrales.
After Crying: Elsö évtized (1996)
Cette compilation de deux disques fait le point sur la
carrière de l'ensemble hongrois.
Le premier disque propose une collection de pièces
provenant des quatre titres
publiés par le groupe. Il est aussi tissé de
pièces inédites. Le
second comprend des enregistrements en spectacle datant de 1991
(son impeccable). On y
entend des pièces endisquées sur As Overground
Music en plus d'autres titres
inédits. Ainsi, des 130+ minutes de musique
présentée, on retrouve
l'essentiel de Overground (version hongroise) et environ 30
minutes provenant des autres titres.
La balance se compose de pièces jamais publiées.
Cette superbe production se
veut certainement une occasion en or de découvrir After
Crying. Consultez les autres
titres pour une description des musiques.
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Albion: Albion (199?)
Le groupe polonais comprend les cinq membres habituels aux voix,
guitares, claviers, basse et
batterie. Leur style est un rock symphonique, mélodique,
dont le format favorise les
chansons un peu plus courtes (moy: 5 min). Les textes (surtout
en anglais), chantés par
une voix féminine plaisante, reposent sur des rythmes
simples et l'accompagnement
symphonique des claviers qui ne se chargent que parfois de la
mélodie. La musique est
légère, offre des moments calmes, mais on retrouve
souvent des passages plus
intenses pour accompagner les solos de guitare dont la touche
s'inspire de la tradition
Hackett/Rothery. Ceux qui apprécient les groupes
britanniques actuels (Marillion,
Pendragon) seront familiers avec les arrangements qui, bien
qu'aussi simples et
prévisibles, ne prennent pas un ton aussi dramatique. Une
production de qualité
de style simple et léger.
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Algaravia: Breve e interminável
(1996)
Cette formation brésilienne comprend doubles-guitares,
basse, batterie et percussions.
On y entend à l'occasion claviers et chants (en
portugais). Les compositions sont toutes
celles des guitaristes et servent de thèmes à
partir desquels les
développements sont souvent improvisés. Le jeux
important des guitares
électriques montre, entre autres, des influences R.Fripp
et les rythmes s'inspirent
librement de rock et de jazz. Les quelques passages acoustiques
avec voix offrent une saveur
plus folklorique. En fait, le groupe en vient souvent à
développer un haut niveau
d'intensité où domine le son lourd des guitares
électriques. Une
production de qualité et des structures qui favorisent des
performances instrumentales
solides.
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Alusa Fallax: In torno alla mia cattiva
educazione (1974)
Cette ré-édition nous ramène en pleine
période de gloire du rock
symphonique italien. Ce groupe de cinq implique guitares,
claviers, voix (en italien),
flûte/sax, basse et batterie. Comme leurs confrères
de l'époque, ils se
partagent également le travail grâce à des
arrangements soignés
qui offrent à leur tour une variété de
configurations sonores. On
retrouve ainsi des passages acoustiques délicats aux
piano, guitare, flûte et voix
mais aussi des moments plus lourds de rythmes, guitare
électrique, orgue et
synthés. Le performances sont solides mais sobres et
misent ainsi d'avantage sur le jeux
d'ensemble. Les mordus des classiques italiens y
découvriront peut-être un petit
trésor tandis que les autres n'y verront probablement rien
de spécial.
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Anekdoten: Vemod (1993)
Originaire de Suède, ce quatuor utilise guitare, basse
(Rickenbacker avec distorsion),
batterie, violoncelle, mellotrons et voix (en anglais) pour
produire une musique d'une
intensité peu commune. Des invites ajoutent un peu de
piano et de cuivres. Les
moments doux sont sombres et mélancoliques et les moments
agités sont
énergiques et agressifs; de quoi vous jeter par terre !
La musique évoque ainsi
celle de King Crimson (période Red), autant par ses
tonalités et ses
arrangements que par la lourdeur de son énergie. Un vrai
régal pour ceux qui
apprécient une musique sombre, beaucoup de mellotron et
qui n'ont pas peur de se faire
brasser la cage.
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Änglagård: Hybris (1992)
Superbe groupe suédois composé de six jeunes
musiciens ingénieux.
Leur musique, bien qu'elle rende un brillant hommage aux groupes
du passé, reste
fraîche et originale grâce au dynamisme des
performances, à la
qualité des musiciens et à
l'ingéniosité des arrangements. On y
retrouve doubles-guitares, claviers (dont mellotron), basse
(Rickenbacker), un batteur
remarquable, flûte et un brin de voix (en suédois).
Un rock symphonique
succulent avec de multiples revirements auquel il est difficile
de ne pas succomber. Un disque
exceptionnel qui mérite toute l'attention qu'on lui porte.
Änglagård: Epilog (1994)
Après un début fracassant, ce groupe suédois
rapplique avec une
deuxième production encore plus impressionnante. Les
arrangements des
doubles-guitares, claviers, basse, batterie et flûte sont
toujours aussi réussis. Des
invites aux cordes s'ajoutent. La musique reprend là
où Hybris (1992) avait
laissé mais les compositions font preuves d'encore plus
d'audace et d'originalité.
Des rythme encore plus intrigants, une énergie aussi
explosive mais une
atmosphère peut-être plus obscure. Un disque
imposant qui représente un
défit à chaque écoute.
Änglagård: Buried Alive (1996)
Si on se fie aux notes à l'intérieur du livret,
ceci est la dernière
performance du groupe suédois. Ce spectacle
enregistré au Progfest '94 est tout
ce à quoi on devait s'attendre du groupe; sans plus ni
moins. On y retrouve toutes les
pièces de Hybris et trois d'Epilog, dont la courte
introduction Prologue. Le son est riche
et clair et les performances sont fidèles aux versions
studios. En fait, ce qui s'attendent
à beaucoup de surprises resteront peut-être sur leur
faim. Un enregistrement qui
prouve que, même sur scène, le groupe livrait toute
la marchandise.
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Araùjo, Marco Antônio:
Silêncio (1994)
Cette ré-édition montre le travail de l'argentin
à la guitare classique. Elle contient d'abord les deux
longues pièces d'une production de 1983. Ces deux
fantaisies pour guitare, flûte et violoncelle montrent un
style classique, une ambiance intime et un ton léger,
souvent mélancolique. On retrouve aussi trois
pièces supplémentaires jouées par un
alignement semblable, sauf pour l'inclusion des cuivres. Ici, le
style prend un ton légèrement plus contemporain,
plus jazzé mais demeure mélodique. En somme, ce
disque n'offre à peu près rien de rock et s'adresse
plutôt aux amateurs de musique classique
légère.
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Arena: Songs from the Lions Cage (1995)
Arena est un projet typiquement britannique dont les liens sont
étroits avec Marillion
(ex-batteur) et Pendragon (clavieriste). La formation comprend
aussi voix (genre Fish), guitare
(genre Hackett/Rothery) et basse. Le style, très
réussit, est un rock symphonique
typique de la "seconde vague" britannique des années '80.
La richesse de la production
ainsi que la puissance du son ne font qu'ajouter à
l'aspect déjà
très dramatique des compositions. De courts interludes
instrumentaux assurent aussi la
transition entre des pièces plus longues. Les fervents du
style n'en croiront pas leurs
oreilles !
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Ars Nova: Tränsi (1994)
Ces trois japonaises forment un trio dans la plus pure tradition
d'ELP. Les compositions, toutes
celles de la clavieriste, montre de fortes influences classiques
et sont rendues avec
virtuosité et fougue. La complicité des basse et
batterie, aussi très
intenses, viennent ajouter au dramatique et à
l'énergie de la performance. Un
son avec lequel les amateurs d'ELP sont donc très
familiers (orgue Hammond et
synthés) mais qui parvient quand même à se
démarquer par
l'authenticité des compositions. Une production de haute
qualité qui offre un
symphonisme aux sons lourds et aux rythmes explosifs.
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Ars Nova: Goddess of Darkness (1996)
Les japonaises sont de retour avec leur formation claviers, basse
et batterie. La musique
présentée ici reste comparable à celle
d'ELP. Les lourds sons de claviers
sont appliqués à des compositions d'influences
classiques sur des rythmes
percutants. Le travail de la clavieriste se distingue par sa
virtuosité en plus de compter
sur la même fougue qui anime ses consoeurs. Les rythmes
sont souvent saccadés
et l'approche à la batterie évoque celle d'un
percussionniste de grand orchestre.
Les thèmes sont habituellement sombres mais
l'intensité des sons et
performances assurent à cette production une
présentation dramatique et
explosive.
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Asgard: Arkana (1992)
Cette production italienne est la troisième du groupe
comprenant voix (en anglais),
guitares, claviers, basse, batterie et flûte (peu). Le
style est un rock mélodique qui
évoque nécessairement les groupes britanniques
récents. Les
pièces sont basées sur la forte présence
vocale ainsi que sur des
arrangements simples, variés et d'un dramatique
très efficace. Le
développement progressif des pièces implique
différents niveaux
d'intensité allant des riches ballades à un son
plus rock devenant à
l'occasion assez cru. Les guitares ainsi que la rythmique solide
donnent le ton aux
pièces tandis que les claviers assurent la touche
symphonique. Comme en
témoigne la présentation, les thèmes
montrent un caractère
sombre et mythique qui évoque le Moyen-Âge.
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Atlas: Blå Vardag (1979)
Le groupe suédois montrait une formation à cinq
comprenant: doubles-claviers,
guitares, basse et batterie. Toutes les pièces sont
instrumentales et mettent donc en
vedette l'excellent travail mélodique des claviers
analogiques et des guitares. Les
rythmes sont aussi solides et très appropriés. On
retrouve ainsi tous les
éléments instrumentaux qui ont fait la gloire des
groupes britanniques des
années '70. Malgré ces références
évidentes, la musique
reste fort originale et facile d'écoute, tout en
maintenant une niveau considérable
de complexité. Une production solide qui
représente dignement son
époque.
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Aufklarung: De la Tempesta...L'oscuro Piacere
(1995)
Le groupe italien comprend d'abord cinq musiciens aux
doubles-guitares, claviers, basse et
batterie. Leurs compositions impliquent cependant des textes (en
anglais), assurant ainsi un
format plutôt typique du rock symphonique britannique
contemporain. On retrouve donc
des collaborateurs aux voix (C.Grosso de Asgard) et flûte
traversière. Les
thèmes sont mélancoliques, obscures, à
saveur
médiévale et les arrangements varient entre des
succulents passages acoustiques
(guitares, flûte, mellotron) et d'autres, plus rock et
mouvementés. Les rythmes et
le symphonisme des claviers restent simples mais atteignent quand
même des niveaux
dramatiques d'intensité, particulièrement lors des
solos de guitare
électrique. Les habitués du format y trouveront
des performances exemplaires.
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Ayreon: Into the Electric Castle (1998)
Le troisième titre du projet hollandais est une production ambitieuse (2CDs) dont le
format reste celui de l'opéra rock (récit, personnages). Le concepteur versatile
(guitares, basse, claviers, composition et production) accepte ici les solides contributions de
nombreux invités aux voix, claviers, batterie et flûte. Le style est un rock
mélodique, symphonique, basé sur le texte (en anglais) et offre toute la fantaisie,
le drame et les clichés habituels. Le résultat parvient toutefois à se
démarquer grâce à une puissante énergie et une technique
impeccable. La simplicité des musiques est ainsi éclipsée par une
production gigantesque et explosive qui séduit dès la première
écoute. Les amateurs de Generation 13 (Saga), Subterranea (I.Q.) et Stardust We Are
(Flower Kings) se laisseront probablement séduire les premiers.
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Luciano Basso: Voci (1978)
Basso est un clavieriste dont la musique s'inscrit dans la plus
pure tradition du rock symphonique
italien. À sa maîtrise des piano, orgue, mellotron
et clavecin s'ajoute la
complicité des violon, batterie, violoncelle,
basse/contrebasse et guitare. Bien que son
approche très classique évoque certainement
K.Emerson, les arrangements sont
généralement plus délicats et les rythmes
moins endiablés. En
fait, la virtuosité fait ici appel à un son dont
la légèreté
et la subtilité est très italienne. Une production
de qualité, des
compositions basée sur le travail des claviers et un son
typique du lieux et de
l'époque. C'est à se demander comment ce classique
a pu passer
inaperçu pendant 15 ans.
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Blezqi Zatsaz: Rise and Fall of Passional
Sanity (1992)
Blezqi Ztsaz c'est d'abord l'excellent clavieriste/compositeur
brésilien Fabio Ribeiro et
toute sa batterie de claviers analogiques et digitaux. Il est
accompagné par guitariste,
bassiste et batteur. Les arrangements symphoniques et les
influences classiques marquent
l'ensemble des pièces dont le son se situe entre le rock
symphonique habituel et la
musique électronique (genre J.M.Jarre). Les riches
sonorités des claviers se
chargent donc de la majeure partie du travail mélodique et
harmonique tandis que le
reste du groupe s'en tient le plus souvent au travail rythmique.
Une musique instrumentale facile
d'écoute qui devrait rejoindre un vaste public.
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Thomas Bodin: An Ordinary Night in my
Ordinary Life (1996)
Cette riche production suédoise met en vedette les
compositions du clavieriste des
Flower Kings. Les autres membres du groupe (guitares, basses,
batterie et percussions) y sont
aussi présents et la production est signée R.Stolt.
Le résultat
évoque ainsi une version instrumentale du groupe. On y
retrouve un rock symphonique
dynamique et explosif ou abondent les claviers (synthés,
orgue, mellotron et piano) mais
dont les arrangements impliquent habituellement l'ensemble du
groupe. En l'absence de voix, on
retrouve quelques passages plus ambiants, à saveur un peu
expérimentale. Un
disque dont le son restera familier aux amateurs des Flower Kings
mais dont la portée
des compositions et la force des mélodies est plus
restreinte.
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Jean Pascal Boffo: Nomades (1994)
Excellent guitariste, le français offre ici une musique
jazz électrique dont les
thèmes sont fortement inspirés du Moyen-Orient.
À son solide travail
aux guitare, basse et programmation s'ajoutent batteur (et
percussions), saxophoniste (soprano)
et violoniste. Des mélodies exotiques très
soignées sont
développées progressivement, à mesure que
l'intensité de la
section rythmique augmente. Une production riche et dynamique
vient aussi rehausser le jeux
nuancé des musiciens. Malgré une énergie
certaine et une musique
animée, le disque montre un côté "molo" qui
évoque curieusement
la démarche d'un chameau !
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Boud Deun: Fiction and Several Days (1995)
Le groupe américain est formé de quatre excellents
jeunes musiciens aux
guitare, violon, basse et batterie. Le style emprunte d'avantage
au style fusion des
années '70 (genre Mahavishnu) qu'à tout autre forme
de rock. La
simplicité de la production et la variété
limitée des sons laissent
plutôt place à l'originalité des compositions
et à l'intensité
des performances. Violon, guitare et basse s'échangent
donc des mélodies
complexes, appuyées par des rythmes variés, tout
aussi complexes et parfois
même endiablés. Une fusion jazz-rock au son assez
lourd, aux arrangements
complexes, aux rythmes changeants et dont l'énergie
débordante exige beaucoup
de l'auditeur.
Boud Deun: Astronomy Made Easy (1997)
Les quatre américains sont de retour avec leurs guitare,
violon, basse et batterie. Leur
style consiste toujours en une fusion jazz-rock très
énergique dont le son un peu
cru évoque souvent les années '70. On y entend
ainsi des "riffs" complexes aux
guitare, violon et basse sur des rythmes aussi complexes,
variés, souvent
endiablés. Les compositions sont surtout celles du
guitariste mais les performances
spectaculaires sont celle d'un groupe agressif où chacun
est impliqué à
pleine vapeur. Une production modeste mais de qualité
assure enfin un sont "live" qui
laisse toute la place à l'énergie des performances.
Une musique originale dont
les influences s'étendent de la fusion jazz-rock des
années '70 aux groupes
actuels (genre Primus).
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Brand X: Xcommunication (1992)
Eh oui, c'est le retour de Brand X sous la forme
économique d'un trio. Goodsall
(guitares) et Jones (basse fretless) sont de retour avec leur
styles particuliers et sont
accompagnés à la batterie du très efficace
Frank Katz. Aussi, l'ajout de
partitions de guitare synthétisée cherche à
compenser pour l'absence de
claviers. On retrouve donc une version simplifiée du son
auquel nous avait
habitué le groupe. Le style demeure donc une fusion
jazz-rock assez lourde aux rythmes
très mouvementés. Pour les amateurs de fusion
jazz-rock d'hier et d'aujourd'hui.
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Bubu: Anabelas (1984)
Ce groupe argentin propose une musique complexe et très
originale. La formation
comprend violon, flûtes, saxophone, voix, choeur, guitare,
claviers et batterie. L'ensemble
de la musique est marquée par la variété
ainsi que par l'interaction
constante des instruments. Cette formation passe habilement des
thèmes doux et
mélodiques aux thèmes plus intenses et dissonants.
Les influences sont
multiples (classique, jazz, rock, folk) mais se fondent en un
mélange surprenant
grâce aux arrangements audacieux du compositeur Daniel
Andreoli. Une musique peu
conventionnelle qui s'adresse avant tout à ceux qui aiment
expérimenter.
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Caféine: La citadelle (1994)
Le groupe français montre la formation habituelle aux
voix, guitares, claviers, basse et
batterie/percussions. Leur style est un rock symphonique,
mélodique, dont le format
reste assez typique des groupes britanniques actuels. On y
trouve les riches arrangements
symphoniques, les solos de guitare langoureux et quelques airs de
ballades. On remarque
cependant un équilibre entre les performances grâce
au rôle plus important
des claviers et à la section rythmique très
dynamique. Le
développement progressif des thèmes implique des
passages lents, rapides,
vocaux (en français), instrumentaux et le groupe
s'exécute partout avec la
même précision experte. Une production de haute
qualité qui
mérite sa place avec les Marillion et Yes des
années '90.
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California Guitar Trio: Yamanashi Blues
('92) / Invitation ('94)
Ce projet est un sous-produit du League of Crafty Guitarists de
Robert Fripp. Les trois
guitaristes utilisent surtout des instruments acoustiques,
à part l'ajout occasionnel de
partitions à l'électrique. L'ensemble des
pièces montre de superbes
arrangements où les trois interagissent avec une
complicité
étourdissante. Trois type des pièces sont
présentées montrant les
influences respectives de R. Fripp, des groupes des années
'50 (Shadows, Ventures) et de
J.S.Bach. Malgré le contexte assez étroit, les
sonorités sont
variées, font preuve d'innovation et peuvent compter sur
une production toute aussi
particulière.
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Calliope: Citta' di Frontiera (1993)
Une des nombreuses productions italiennes signées Beppe
Crovella, cette formation
comprend voix, guitare, claviers, basse et batterie. Les
compositions sont marquées par
l'abondance de textes (en italien), d'orgue Hammond, de
mellotron, de guitare électrique
et rythmes énergiques. Les sonorités sont riches,
variées, et la plus part
du temps électriques. La musique reste fidèle
à la tradition italienne
mais mise d'avantage sur une approche énergique et un son
imposant. Un disque rempli
d'excellentes "riffs" de guitare et de claviers qui viennent
alourdir le ton habituellement plus
subtile du symphonisme italien.
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Cast: Endless Signs (1995)
C'est la cinquième offrande de ce groupe mexicain dont le
son est tout à fait
britannique. La formation voix, guitare, claviers, basse et
batterie produit un rock très
mélodique aux thèmes fantaisistes. Les
pièces reposent habituellement
sur les textes (en anglais) mais les passages instrumentaux ne
sont pas négligés.
On y reconnaît une formule dont la tradition passe par des
groupes comme Genesis et
Marillion. Néanmoins, les performances témoignent
d'une maîtrise du
style et mérite l'attention certaine des fervents du rock
symphonique britannique
habituel.
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Cathedral: Stained Glass Stories (1978)
Cette ré-édition de 1991 préserve le seul titre du groupe
américains dont la formation à cinq montre l'alignement habituel aux voix,
guitares, claviers, basse et batterie. Leur rock symphonique évoque
immédiatement celui des groupes britanniques de années '70. En fait, les
tonalités et les arrangements sont clairement inspirés des classiques de Yes et
Genesis. On y entend la basse Rickenbacker grouillante, les rythmes changeants
accentués par une caisse claire tranchante et le jeu complexe mais subtile du guitariste.
La présence des voix est toutefois moindre (quantité et qualité) tandis
que l'utilisation des claviers (jamais de solos) implique surtout des doses
généreuses de mellotron et d'orgue. Un peu comme celles d'Anglagard, cette
production présente un son très familier dont la recomposition et les
performances parvient quand même à surprendre.
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Catweazle: Ars Moriendi (1996)
Ce nouveau quatuor suédois comprend voix (en anglais),
claviers, guitares, basses et
batterie. On ressent ici des influences provenant de la musique
"pop" mais aussi d'autres qu'on
associe souvent au rock symphonique britannique. Le
résultat est un rock
mélodique frais et léger qu'on devrait pouvoir
entendre à la radio.
Basées sur les textes, les compositions sont simples mais
les performances sont solides
et les arrangements varient d'acoustique à
électrique. Vous trouverez ici une
musique facile d'écoute rehaussée par le
symphonisme des claviers ainsi que
quelques solos très appropriés.
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Ceinwen: Simon Says (1995)
Le groupe suédois est composé de quatre membres
dont un chanteur, un batteur,
un guitariste et un quatrième qui joue basse, guitares,
flûte et claviers. Des
invités participent aussi aux voix et claviers. Le style
est certainement inspiré
des groupes britannique des années '70 mais les
arrangements et la production trahissent
l'époque. On y retrouve ainsi des pièces
basées sur le texte, de longs
développements (calme et agité) et des performances
solides. Des arrangements
assez simples y sont toutefois dissimulés au profit d'un
son lourd et épais. Les
mélodies ont peine à percer les couche de claviers
et la rythmique qui occupe
aussi beaucoup d'espace sonore. Les adeptes des groupes
britanniques actuels y
reconnaîtront un son familier tandis que les autres
devraient procéder avec
précautions.
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Celeste: Principe di un giorno (1976)
Ce disque est un véritable classique du rock symphonique
italien. Sa
particularité tient du fait que sa réputation ne
repose pas sur la virtuosité
des musiciens, mais plutôt la beauté, la douceur et
la subtilité de la
musique. Les arrangements impliquent habituellement guitare
acoustique, claviers, flûtes,
basse, percussions et voix. Notons aussi l'utilisation abondante
des mellotrons et flûtes
auxquels s'ajoutent occasionnellement saxophone, violon,
xylophone ou cors. Malgré un
son très délicat, cette musique est d'une puissance
mystérieuse et
définitivement céleste.
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Chery Five: Cherry Five (1975)
Cette unique production du groupe italien est le projet des éventuels claviériste
et guitariste de Goblin. Chanteur, bassiste et batteur complètent la formation. Le style,
inspiré des groupes italiens et britanniques de l'époque, est un rock
mélodique, symphonique, complexe et composé aux claviers (orgue,
synthé, mellotron, piano) et guitares (surtout électrique). Les pièces
impliquent habituellement des voix (en anglais) dont le ton un peu fade cède souvent la
vedette au travail instrumental. La musique repose en effet sur des performances
énergiques où se superposent des phrases mélodiques (incluant basse
à la C.Squire) grouillantes de rythmes. Une excellente production qui devrait plaire aux
amateurs des sons classiques qu'évoquent les lieux et l'époque en question.
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Citizen Cain: Somewhere but Yesterday (1994)
Il devient très clair, après quelques minutes
d'écoute, que ce groupe
écossais puise son inspiration du Genesis des
années '70. Le style du chanteur
ainsi que l'ensemble des arrangements évoquent
définitivement la
période Nursery Cryme/Foxtrot. En fait, seule
l'utilisation de synthétiseurs trahit
l'époque. La formation comprend voix/flûte,
claviers (beaucoup d'orgue),
guitares, basse et batterie. Les compositions restent toutefois
assez originales et un production
très appropriée capture avec brio l'essence d'un
son maintenant
légendaire. Seuls les puristes parviendront à
résister.
Citizen Cain: Raising the Stones (1998)
Le groupe écossais reste fidèle au style proposé sur Somewhere...(1994)
mais ne compte plus que deux membres (chanteur et claviériste). On y préserve
néanmoins un son de groupe impliquant voix, claviers, basse et batterie
(programmé?). On reconnaît le travail vocal à la P.Gabriel d'antan ainsi
qu'une approche favorisant les changements de rythmes soudains et périodiques. Le son
est toutefois légèrement différent. L'absence de guitare entraîne
des arrangements supplémentaires aux claviers et une plus forte présence
à la basse. En fait, l'abondance de textes masque à peine un contenu
instrumental d'une richesse surprenant. Une production dont le style est inspiré des
classiques du rock symphonique britannique mais dont le son est forcément plus
synthétique.
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Clepsydra: More Grains of Sand (1994)
Cette groupe, basé en Suisse, montre la formation
habituelle à cinq: voix
(anglais avec lourd accent), guitare, claviers, basse et
batterie. Le style est aussi très
typique du rock mélodique auquel les groupes britanniques
nous ont habitués
depuis les années '80 (ex: Marillion, Pendragon, I.Q.).
Malgré un style
épuisé, le groupe parvient à produire une
musique qui séduit
à la première écoute. Les présences
du chanteur et du guitariste
sont remarquables, les claviers assurent une riche texture
symphonique et les rythmes sont d'une
grande précision. Des compostions simples, des
performances expertes et beaucoup
d'émotion. Une production de haute qualité qui n'a
rien à envier
à ses nombreux semblables.
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Cliffhanger: Not to Be or Not to Be (1996)
Cette production des Pays-Bas implique quatre musiciens aux
claviers, guitare/voix, basse et
batterie. Leur style est certainement inspiré du rock
symphonique britannique, mais les
textes (en anglais) ne sont pas toujours présent et leur
musique offre des passages
instrumentaux nombreux et prolongés. En effet, le groupe
compte sur un bassiste
très actif dont le son est assez particulier (lourd effet
"chorus"). La section rythmique
est ainsi mise en valeur tandis que les claviers (synthés,
mellotron, piano) procurent une
épaisse couche de symphonisme et que la guitare s'en tient
au rôle habituel. On
obtient donc une musique énergique, dramatique, des sons
et des arrangements riches,
mais une production dont la lourdeur manque parfois de
définition. Une musique
ambitieuse, dans un format connu, mais dont les mélodies
n'ont pas toujours la force de
s'imposer.
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Collage: Moonshine (1994)
De Pologne, ce groupe propose un rock mélodique typique
des groupe britannique
contemporains. La formation habituelle comprend voix (en
anglais), claviers, guitares, basse et
batterie. Les pièces sont basées sur les textes
mais cèdent aussi la place
aux passages instrumentaux et aux solos. La production lourde et
les arrangements très
symphoniques ajoutent une touche dramatique aux performances.
Les thèmes prennent
souvent un ton mélancolique à saveur de ballade
mais comptent aussi sur le
travail remarquable du batteur . Un groupe à
découvrir pour les amateurs du
style.
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Cooperativa del latte: Il risveglio (1998)
Les quatre italiens utilisent voix, claviers, guitares, basse, batterie et flûte pour produire
un rock mélodique, symphonique mais délicat. Les pièces impliquent
une succession de passages vocaux (en italien) et instrumentaux où se côtoient les
guitares
acoustique autant qu'électrique, les sonorités de claviers analogiques (beaucoup
d'orgue) et les rythmes dynamiques bien que rarement lourds ou explosifs. Le groupe fait donc
preuve de cohésion, s'accommodant ainsi des performances solides mais modestes. Une
technique de production assez simple et des arrangements parfois prévisibles nous
amène enfin à se demander si les enregistrements ne datent pas du début
des années 70. Néanmoins, ce disque reste digne d'intérêt pour
ceux qui n'en ont jamais assez d'un son traditionnel.
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Desequilibrios: Desequilibrios (1993)
Ce groupe brésilien montre la formation habituelle
comprenant, voix (en portugais),
claviers, guitares, basse et batterie. Le style est un rock
symphonique/mélodique
basé sur le texte qui évoque plusieurs groupes
britanniques, mais dont la
présentation réserve d'agréables surprises.
Le travail instrumental est
enlevant et c'est ici que se manifestent une foule d'influences
diverses qui dépassent le
style habituel. Tous les membres font preuve d'une technique
irréprochable et la
production est excellente. Un disque qui mérite l'oreille
sérieuse de l'ensemble
des amateurs de rock symphonique.
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Deus Ex Machina: Gladium Caeli ( 90) / same ( 92) / De Republica
( 95) / Diacronie Metronomiche ( 96) / Equilibrismo da Insofferenza ( 98)
Les cinq titres font ici l'objet d'une description commune puisqu'ils qu'on y trouve une certaine
continuité au niveau des compositions, arrangements et performances. Le groupe italien
est formé de six excellents musiciens aux voix, guitares, claviers, violon, basse et
batterie. Leur style est un mélange électrisant de rock symphonique italien et de
fusion jazz-rock des années 70. Néanmoins, leur son est frais, original et
animé par une énergie extrêmement explosive qui rend encore plus
spectaculaire la technique déjà impressionnante de chacun des membres.
Notons ici l'abondance de textes en latin et chantés par une voix d'une intensité
peu commune. Celle-ci se partage les envolés complexes et souvent furieuses avec les
guitare, clavier et violon. La section rythmiques est aussi très dynamique et agressive.
Un délice pour les amateurs de rock complexe, jazzé, endiablé et
très performant.
Les cinq titres offrent ainsi d'excellentes occasions de découvrir le groupe. Le premier
('90) souffre toutefois d'une production plus modeste et ne témoigne pas de toute la
cohésion qu'allait développer le groupe. Le suivant ( 92) se démarque
ainsi par un son plus poli, plus de cohésion et l'arrivée d'un nouveau batteur. La
production de 95 se veut encore plus riche et explosive. L'enregistrement produit en 96
présente enfin le groupe en concert et offre une sélection
équilibrée de pièces des trois disques précédents. Le son
et les performances y sont très fidèles aux versions studio. Avec le plus
récent ( 98), le groupe introduit de légers changements. Les textes sont
chantés en italien, une section de cuivres intervient parfois et le travail aux claviers est
partagé entre deux claviéristes différents.
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Devil Doll: Eliogabalus (1990)
Cette production propose une combinaison particulière d'éléments qui
caractérise en fait la musique du projet italien/yougoslave. On y entend d'abord un
chanteur/narrateur très expressif qui livre les nombreux textes (en anglais) avec sa voix
tourmentée et souvent chuchotée. Les thèmes musicaux sont aussi
très lugubres, évoquant par exemple le cirque, l'asile ou l'enfer. Bien que
très efficaces, les arrangements instrumentaux sont habituellement simples et impliquent
surtout les claviers (piano, "strings", orgue) mais aussi les guitare, violon, batterie et choeur. En
fait, les passages vocaux ne sont souvent accompagnés qu'au piano tandis que les
passages instrumentaux cycliques adoptent un son plus près du rock symphonique
ordinaire. Non étrangère à celle des films d'horreur série-B,
l'ambiance est ici d'un tragique plutôt rigolo.
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D.F.A.: Lavori in corso (1997)
Les quatre italiens utilisent guitares, claviers, basse et
batterie pour produire une musique
inspirée de rock, de jazz et de rock symphonique. Deux
d'entre-eux se partagent aussi
voix (en italien) et flûte (rare). Les compositions
impliquent donc des textes mais ceux-ci
sont parsemés tandis que le groupe y va de longs et
complexes développements
instrumentaux. Le travail aux guitare et orgue (Hammond) est
énergique et
évoque souvent le rock des années '70. La
rythmique, précise et
grouillante, fait plutôt songer à la fusion
jazz/rock contemporaine. Certaines
partitions de claviers s'inspirent enfin du rock symphonique
habituel. Cette excellente
production offre de fortes performances, beaucoup
d'intensité et d'interaction en un style
énergique qui fusionne une foule d'influences.
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Discipline: Unfolded like Staircase (1997)
Le groupe américain est formé de quatre membres aux
voix/claviers/composition, guitares, basse et batterie. Le style
est un rock symphonique, mélodique, basé sur les
textes et se compare à celui de nombreux groupes
britanniques actuels. On y retrouve le drame, la
mélancolie, les rythmes simples et l'importante
présence vocale. On remarque toutefois une
sonorité plus rock qui évoque plutôt les
classiques des débuts '70 (King Crimson, VDGG). La
guitare au ton parfois plus lourd et plus sale ainsi que les sons
analogiques des claviers (piano, orgue, mellotron) assurent donc
une saveur rétro. Les performances sont solides mais la
production mise d'avantage sur la simplicité que
l'artifice. Un son classique dans un format simple, familier et
facile d'écoute.
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Divae: Determinazione (1995)
Ce groupe italien compte six membres aux voix, doubles-claviers
(analogiques), guitare, basse et batterie. Le style
proposé est un mélange agréable et
équilibré d'influences italiennes, britanniques,
d'hier et d'aujourd'hui. Les pièces offrent aussi des
parts égales de moments calmes, explosif, vocaux (en
italien) ou instrumentaux. Les sonorités restent
toutefois électriques et les rythmes dynamiques, assurant
ainsi un son définitivement rock. Les solides
performances témoignent elles aussi d'un compromis entre
les contributions individuelles et la cohésion d'un
groupe. Le tout est enfin rendu avec la simplicité et le
ton mélodique préférés des groupes de
rock symphonique des années 80. Une production de
qualité qui place l'auditeur au carrefour d'époques
et de traditions définitives du style.
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Djam Karet: Reflections from the Firepool
(1989)
Le groupe américain est formé de quatre musiciens
qui se partagent
doubles-guitares, basse et batterie en plus de claviers,
percussions et effets sonores.
Nécessairement basé sur le travail aux guitares, le
style se présente
comme une fusion jazz-rock assez planante. Les pièces
montrent habituellement un
développement lent et progressif à partir de
séquences ou de rythmes
hypnotiques et culminent souvent en solo de guitare
électrique savoureux.
Malgré un format qui semble restreint, le groupe parvient
à explorer des
ambiances diverses grâce à des arrangements
variés, des performances
expertes et un production de qualité. Les influences
multiples devraient rejoindre
plusieurs auditeurs, particulièrement ceux qui
apprécient une touche
d'improvisation et d'expérimentation.
Djam Karet: Burning the Hard City (1991)
Ces quatre musiciens de la Californie sont tout à fait
imprévisibles. Ici, on
retrouve des pièces qui fusionnent le rock
psychédéliques et le jazz
électrique. Les membres se partagent guitares, claviers,
basse, batterie et effets sonores
pour créer une musique très planante. Il ne s'agit
cependant pas de musique de
détente. Les compositions font parfois usage de lourdes
"riffs" et impliquent une part
d'improvisation donnant lieux à de longs solos de guitare.
En fait, ce disque plaira
particulièrement aux amateurs de guitare
électrique, même s'il compte
aussi sur la présence d'une section rythmique très
dynamique.
Djam Karet: Suspension & Displacement (1991)
Ces musiciens de la Californie sont tout à fait
imprévisibles. Ici, on retrouve une
musique très expérimentale où les quatre
membres se partagent les
guitares, claviers, basse, percussions et effets sonores. Les
pièces montrent cependant
des développements très lents et servent avant tout
à créer des
atmosphères. Il s'agit donc d'une musique aux
sonorités électroniques
où l'utilisation de mélodies est très
limitée. On se limite
à de lentes séquences hypnotiques aux guitares,
claviers ou percussions. Une
production originale aux thèmes sombres et d'une
intensité qui peut donner le
vertige. Certaines scènes peuvent ne pas convenir
à tous les auditoires...
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Dogma: Album (1992)
Première production pour ce groupe brésilien
formé de quatre musiciens
aux guitares, claviers, basse et batterie. M.Viana (violon) est
aussi invité sur une des
pièces qui, toutes instrumentales, ne sont pas sans
rappeler le style britannique domine
par la mélodie et les arrangements symphoniques des
claviers. On y retrouve aussi des
solos de guitare à la façon de Hackett/Rothery.
Une musique au son riche mais
dont les compositions sont assez simples et plus ou moins
originales. Néanmoins, une
production de qualité et des performances fidèles
au style habituel rendent
l'écoute plaisante.
Dogma: Twin Sunrise (1995)
Deuxième production pour ce groupe brésilien
formé de quatre
musiciens aux guitares, claviers, basse et batterie. Des
invités contribuent voix (en
anglais) et cordes sur quelques pièces et apportent une
dimension nouvelle au son de
Dogma. Le jeux du guitariste et le type d'arrangements restent
assez britanniques (ex: Marillion)
mais les compositions font cette fois preuve d'un peu plus de
recherche. Toujours
mélodique et comptant sur le symphonisme des claviers,
cette musique possède
maintenant des éléments qui la rendent plus
dynamique et moins
prévisible.
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Dr. Folamour: Dr. Folamour (1995)
La musique du duo français (guitares - batterie) offre un
curieux mélange
d'influences mais repose toutefois sur une solide base "rock".
Les pièces montrent
habituellement de lourdes "riffs" électriques et des
rythmes énergiques mais
impliquent aussi une foule de nuances attribuables à des
influences diverses. Le duo fait
donc preuve de versatilité et compte aussi sur la
participation d'invités aux basse,
voix, violon, claviers et flûte. Ces
éléments ajoutent une saveur
particulière aux thèmes traditionnels
(européens et nord-africains) dont
s'inspire librement le duo pour créer un rock moderne et
explosif. Une excellente
production, un son accessible mais surtout, des performances
monstres aux guitares.
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Dragonfly: Dragonfly (1995)
Cette ré-édition d'un disque de 1981 comprend deux
pièces supplémentaires datant de la même
époque. Le groupe suisse était alors
composé de cinq membres aux voix, claviers, guitares,
basse et batterie. Leur style est un rock mélodique,
basé sur les textes (en anglais) et certainement
influencé par l'ensemble des groupes britanniques de
l'époque. Les performances sont énergiques et se
laissent même aller à quelques élans de
virtuosité. En fait, cette production de qualité
propose un certain équilibre entre l'accessibilité
du rock mélodique populaire et l'intensité d'une
approche plus technique. Un disque qui, grâce à ses
diverses facettes, devrait rejoindre les goûts de
plusieurs, même si sa première écoute risque
de vous laisser un peu confus.
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Drama: Drama (1995)
La musique du groupe français est complètement
instrumentale et implique cinq
musiciens aux guitares, basses, claviers, batterie et
percussions. Les compositions sont
pratiquement toutes celles du guitariste qui, malgré une
solide performance, parvient
à peine à cacher son manque d'inspiration (nombreux
clichés).
L'implication des claviers étant assez modeste, c'est
certainement l'énergie
dynamique de la section rythmique qui donne le ton aux
pièces. À
défaut d'originalité, le groupe s'en remet donc
à l'exécution
précise d'un rock symphonique familier, sauf pour la
saveur parfois exotique (africaine,
latine) des ses rythmes. Une production de qualité,
facilement accessible, qui
s'éloigne à peine des standards habituels.
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Dream Theatre: Awake (1994)
Ce groupe américain propose un rock assez lourd dont la
complexité est rendue
encore plus dramatique par la technique des musiciens. Le style
emprunte au rock populaire
habituel mais s'inspire aussi de genres plus "métal" et
plus acrobatiques. Les
compositions sont donc basées sur des "riffs"
énergiques aux guitare
électrique, basse et batterie et des changements brusques
de rythmes. La voix est solide
et les claviers optent le plus souvent pour un rôle de
support. Une production au son
dynamique qui cogne parfois fort et dont les performances
agressives sont assez spectaculaires.
Mérite l'intérêt des amateurs d'un style
lourd mais aussi un avertissement
pour les autres.
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