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- Né le 1905.04.02 à St Jean d'Iberville, QC, CA.
- Married: Rachel MONTREUIL on 1936.01.11
- Mort le 1986.01.29 à Ottawa, ON, CA.
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Walter John MANNING 1905-1986
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Walter John Manning naquit à St Jean d'Iberville le 2 avril 1905 du
marriage de Jean-Maurice Manning et Alma Joubert de St. Vincent de Paul.
Lucille nous dit que c'est elle qui enseigna l'anglais à son
frère Walter. En 1919, Lucille et Walter eurent la grippe espagnole
(avec la fièvre jusqu'à 104º) et pendant l'automne de la
même année, Walter eut la typhoïde. May faisait de l'asthme.
Le Dr. Roch, un confrère de John, les soigna. À cause de cette
fameuse typhoïde, Walter a toujours refusé de consomer les produits
laitiers que sa digestion ne supportait plus.
Il fit ses études élémentaires à Ste. Hyacinthe
à l'Acadèmie Girouard et secondaires à St. François
Xavier et à l'école Olier à Montréal.
Diplômé à l'âge de 15 ans, trop jeune pour
l'université, il travailla pour son père à corriger des
examins pour la Commission scolaire de Montréal. Lorsqu'il gradua de la
Polytechnique, il travailla à Montréal pour la Cie Bell
Telephone. À 21 ans, c'était le plus jeune ingénieur
diplômé de l'époque.
En 1935 le département de la Colonisation l'embaucha à
Québec au parlement où il travailla jusqu'en janvier 1936. Le 11
janvier 1936, il épousa Rachel Montreuil de Québec, fille de
Lorenzo Montreuil et Anna Brodeur. Rachel était secrétaire du
sous-ministre.
Commentaire de Rachel: "Mon employeur, le sous-ministre, nous
présenta disant, 'Mlle Montreuil va vous aider.' C'était un
mardi. Pendant trois jours j'ai travaillé à son bureau.
Ç'était une vraie gare centrale. Ça n'avait pas de bon
sens. Il y avait trop d'hommes avec cigares qui venaient pour recevoir des
contrats. Walter devait acheter des provisions pour l'établissement des
colons sur des nouvelles terres. Le troisième jour, j'ai dit à M.
Manning que je l'aiderais volontiers en attendant qu'il ait sa nouvelle
secrétaire, mais dans mon bureau. Samdi il a apporté une
boîte de chocolats et il m'a invitée d'aller nager avec lui
à l'Anse au Foulon. Il avait apporté le porte plume noir, etc...
Nous alliions danser tous les samdi soirs aux Chutes Montmorency. En dedans de
six semaines, nous étions fiancés."
Walter Manning fut alors transféré à Montréal
où il gérait le district Montréal-Ottawa-Maniwaki. Il
perdit ce poste un an plus tard; le gouvernement Duplessis le comptait
responsable pour les achats qu'il avait faits sous les ordres de son ministre
l'honorable Vautrin (les culottes de Vautrin). Il dut le représenter
plusieurs fois à Québec à l'enquète des comptes
publics. Rachel était enceinte d'un mois quand Walter perdit son poste.
En juin 1937 il entra au département fédéral des Travaux
Publics, à Rimouski pendant un an, en suite à Friar's Island
(Près de Saint Jean d'Iberville) pendant l'été. Il fut
nommé agent pour Québec pour la branche marine du
département fédéral du Transport. il fut
transféré à Ottawa par ce département en mai 1955.
Il devint, éventuellement directeur (i.e. "Director of Marine
Works") et se rétira en 1971 âgé de 66 ans. Quatre
enfants naquirent de ce mariage: les deux premiers, Claire et Eric, à
Montréal, en 1937 et 1939, et "les petites", Denise et Sylvia,
à Québec, en 1944 et 1946. L'adresse à Québec
était 3 de Bienville.
Au début d'octobre 1972, il subit un accident cérébral
vasculaire sur la rue Elgin à Ottawa, en rentrant d'un concert au Centre
des Arts. Il resta paralysé du côté droit et aphasique,
mais, avec beaucoup de thérapie à l'hôpital St. Vincent, il
peut reprendre la marche, la lecture, passe-temps favori, et pouvait se
débrouiller assez bien avec sa main gauche. Le bras droit resta inutile
pour le restrant de ses jours. Cependant, jamais ne l'entendet-on se plaindre:
il avait le don de pouvoir faire face à la réalité d'une
attitude optimiste et dévloppa un sens d'humour au sujet de son aphasie
qui l'empêchait de s'exprimer convenablement.
Il continua de s'intéresser à tout, lisait son journal tous les
jours, sortait pour faire sa marche quotidienne, etc. En fait, il continua
à vivre bien et à voyager avec son épouse, grace aux bon
soins de sa Rachel bien-aimée. Quand il mourut, le 29 janvier 1986, d'un
cancer de la prostate diagnosé seulement dans les derniers mois, Walter
et Rachel venaient de célébrer leus 50ième anniversaire de
mariage (avec une petite fête organisée par le département
de récréologie au Centre de Sainte Élisabeth
Bruyère où Walter passa ses six dernières semaines). Il
était âgé de 80 ans et 10 mois.
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Newspaper Death Notice (B.A.Sc; C.E.; P.E.Q.; MEIC) Formerly
director of Marine Works, Department of Transport. Peacefully at Elizabeth
Bruyère Health Centre on Wednewsday, January 29, 1986. Walter Manning,
age 80; beloved husband of Rachel Montreuil, Dear father of Claire ApSimon,
Eric, Denise Ogunnaike and Sylvia Baumgartner. Brother of Agathe
Légaré, Lucille Lanctot and Mary Fredette. Also survived by 12
dear grandchildren. At the request of the deceased there will be no visitation.
For information please call the Memorial Funeral Home at 233-4773. For those
who wish donations to the Elizabeth Bruyère Health Centre
"Palliative Care Unit" would be appreciated.
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Commentaires sur Walter John Manning
par sa fille Denise Notre tante Lucille se souvient de son
frère Walter comme un adolescent timide, géné et
antisocial. Comme son père avant lui, il était contre le
clergé et même plutôt anti-catholique. Questioné sur
ses croyances, il admettait croire en un Etre tout-puissant mais pas en aucune
re;igion organisée. Jeune homme, Walter jouait aux cartes et gagneait
avec ses camarades. Il avait commencé à fumer à l'age de
dix ans, en cachette dans des bâtisses en construction, à Ste.
Hyacinte. Selon Lucille, c'est seulement quand il a rencontré Rachelle
Montreuil à l'age de 30 ans, qu'il devint stable et sérieux.
J'ai moi-même le souvenir d'un homme indépendant et insouciant de
l'opinion d'autrui. Jeunne homme, il faisait certains sports comme le tennis,
la natation, et le ski (sourtout pendant qu'il courtoisait sa Rachel et les
premières annèes de leur mariage), mais son plus grand plaisir se
trouvait, il me semble, dans les loisirs introspectifs: la lecture (romans
aussi bien que des oeuvres d'histoire, d'archéologie, etc.), et la
musique classique. Par exemple, tous les samedis, lui et maman
écoutaient l'opéra métropolitain au Radio-Canada. Walter
se suffisait et ne cherchait pas la compagnie des autres; néanmoins,
quand Rachel organisait des activités sociales, il était
prêt à y participer et y prenait plaisir: toujours charmant et
plaisant, exprimant ses opinions sans gêne. Il adorait une bonne
discussion et la controverse, et pouvait présenter des arguments sur les
deux côtés d'une question.
C'était un homme poli, courtois et très tendre envers les petits
enfants qu'il n'a jamais pu résister. La discipline des enfants il
laissait à sa femme. Il ne pouvait pas endurer nos larmes et nous
gâtait un peu, sourtout ses filles! Quand nous étions de mauvaise
humeur, (je nous vois tous assis à table dans la salle à manger
à l'heure de souper), il nous faisait des grimaces et se touchait le
bout du nez avec le bout de sa langue pour nous faire rire. Si nous avions de
la peine à finir nos assiettes, il nous faisait manger, cuillerée
par cuillerée, tout en nous faisant rire avec ses farces.
Je me souviens que rarement l'avoir vu en colère, sauf avec mon
frère Eric de temps en temps. Il avait de la peine à comprendre
son fils unique qui ne manifestait aucuns des intérêts de son
père pour les sciences et les mathématiques. Pendant
l'adolescence d'Eric, donc, Walter était souvent déçu et
frustré. Cependant, leus relation s'est améloiorée
à mesure qu'Eric s'est stabilisé.
Walter jouissait de ses promenades dehors, et c'était un grand plaisir
pour moi de l'accompagner pour ses marches. Il manifestait alors beaucoup de
loquacité, m'expliquant toutes sortes de choses intéressantes sur
ce que nous voyions en chemin: la végétation, les bâtiments
historiques, etc, ou bien parlant de questions existentielles.... Ces
conversations sont parmis mes meilleurs souvenirs de mon père. Un autre
aspect amusant de ces promenades c'est le fait qu'il regardait toujours
à terre: c'était toujours lui qui trouvait de la monaire perdue.
C'était un père généreux. Je n'ai jamais eu
connaissance de discussions sur l'argent, et nous n'avons jamais manqué
de rien. Quand nous vivions à Québec dans un logis au
deuxième étage, il nous arivait de tomber en bas de l'escalier et
de souffrire des bleus: papa nous payait ces fameux bleus à une cent
chacuns!
Le personnes infermier qui a pris soins de Walter Manning au Center Elizabeth
Bruyère avait ce commentaire sur lui après son
décès: "Ça, c'était un MONSIEUR!"
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